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    (122/180) Juunin de Rang B
Hi Takada |  Sujet: Mission Rang B Ven 3 Jan - 16:53 | |
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- Citation :
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Mission B 5
Contexte : Suite à une attaque sur une cargaison, l'approvisionnement en nourriture de la semaine n'a pas pu être effectué.
Objectif Primaire : Aller enquêter et donner une leçon aux brigands.
Objectif Secondaire (Facultatif) : Négocier l'envoie d'une deuxième cargaison.
Lieu : Frontières entre Kusa No Kuni et Tsuchi No Kuni
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Il fallait bien que ça arrive un jour, fallait pas s’étonner, non mais sérieux, je suis en rien assez faible et chétif pour être politicien, mais bordel quand même ! Nous, ou devrais-je dire, eux, prétendent être l’une des nations qui illumine ce monde par sa splendeur et ces imbéciles ne sont même pas capable de produire eux-mêmes, les ressources alimentaires nécessaires à la survie de tout un peuple, le leur soit dit en passant. Enfin bon, il est parfois exaspérant de constater que la nation qui m’a adoptée est menée par des incapables, quoi qu’il en soit c’est toujours les mêmes qui se tapent le voyage pour réparer les conneries de ces messieurs, censés être des intellectuels… Intellectuels de mon cul oui ! Heureusement il y avait un point positif dans tout cela, j’allais pouvoir punir les responsable de ce petit désagrément et ça, je m’en léchais déjà les babines, autant vous dire que le sang allait couler. Une magnifique vision vint alors brouiller mes pensées, celle d’un parterre de roche, imprégné de sang et de cadavres et moi au milieu de tout ça en train de mettre un terme à la dernière vie restante, celle-ci me suppliant d’épargner sa souffrance.
Alors que je me laissais volontiers emporté dans cette envoutante vision, mon estomac poussa un drôle de crie, il venait me rappeler qu’il ne suffisait pas de divaguer dans ses songes pour que celui-ci soit plein. C’est donc affamé que je quitta le rocher sur lequel j’étais adossé pour rejoindre mon feu de camp où m’attendais un bon ragout qui mijotait maintenant depuis une bonne demi-heure. Son odeur aguicheuse venait délicatement me caresser les narines, ça y est, il était fin prêt à être dégusté ! C’est dans ces moment-là, lorsque la faim est telle qu’on se jetterait sur le premier animal venu, que l’on apprécie vraiment les mets culinaires, même les plus basiques. A chaque fois que je voyageais, je ne pouvais m’empêcher de penser à mes ancêtres, qui avait dut subir tant d’épreuves lors de leur exode, suite à l’attaque de ces chiens de Konohajins.
Alors que la nourriture et le jus chaud du plat venait me remplir le gosier, je profitais de ce moment de calme pour écouter le vent souffler à travers la roche, lui qui pouvait se faufiler partout, qui n’avait ni limites ni barrières, ce n’est pas pour rien que l’on dit libre comme l’aire, on pourrait même dire libre comme le vent, enfin bon, on n’est pas là pour parler philosophie, j’avais une mission qui m’attendait ! Je serais bien resté ici toute l’après-midi à divaguer sur divers choses sans importance, mais il me tardait vraiment de tuer quelques gugusses, rien que pour le plaisir de côtoyer la mort une fois encore. Cette sensation intense et sans égal de tenir la vie d’autrui dans sa main, comme un cœur qu’il nous suffit de pulvériser en serrant le point, pour cette puissance, mais aussi pour mon ange, toi le supérieur, partisan de la branche seine de Jashin, Zetsu Takada, il me tardait de t’offrir ces quelques vies, bien qu’insignifiantes. Un jour je te l’assure, tu pourras savourer celles de grands hommes et ce jour-là alors tu comprendras que ton plus fidèle enfant te représente comme personne par le passé, dans ce monde, celui des mortels !
Je m’empressais de rassembler mes affaires, alors que le soleil commençait à s’élever au sommet du ciel, il devait être midi passé et je n’étais plus qu’à quelques heures de marche de la frontière entre mon pays et celui de Kusa No Kuni, le village allier qui nous envoyait la cargaison en approvisionnement en nourriture de la semaine, qui avait été attaquée par des brigands ; ma tâche dans cette affaire était plutôt simple, m’occuper personnellement des fous qui s’en étaient pris à nos denrées alimentaires, puis le truc chiant, essayer de négocier un second envoi avec nos alliés, autant vous dire que le calme et la patience nécessaire pour cette opération n’étaient nullement mon fort. En aucuns cas je négociais dans ma vie quotidienne, j’avais plus pour habitude de tuer et de me servir ensuite, mais là tout était différent, il ne s’agissait plus simplement de moi, mais de mes supérieurs et j’avais à cœur de réussir.
C’est donc plein de bonne volonté que je me mis en route pour rejoindre la scène où l’affrontement avait eut lieu. Le portrait que l’on m’avait dressé de la scène était bien funeste, des cadavres qui jonchaient au sol, de nombreux bouts de chair et des estomacs qui allaient sans doute être mangé par les charognes qui volaient haut dans le ciel, mais tout cela n’était qu’accessoire comparé à l’état dans lequel ils allaient retrouver les responsable de ses crimes atroce ! Une fois arrivé sur les lieux, le funeste tableau que l’on m’avait fait de ceux-ci n’était pas si terrible, en effet les corps n’avaient pas encore commencés à se décomposer et les quelques parties de corps qui se trouvaient éparpillées un peu partout n’étaient autre que des bras, rien de si terrifiant en somme ! Malgré cela les charognes avaient commencées leur balai aérien et ne semblaient attendre plus qu’une chose pour se ruer sur les cadavres, mon départ.
Elle allaient devoir patienter encore un peu, que j’examine les corps à la recherche d’indices précieux pour continuer mon enquête, car après tous, je n’avais reçu aucunes indications spécifique pour retrouver les tueurs et j’étais donc coincé. Après avoir parcouru l’endroit de long en large et suite à une fouille minutieuse, j’avais enfin trouvé une piste, en effet, j’avais mis la main sur une note de service provenant d’un certain « Little Jacket » dans la poche d’un des brigand, ainsi qu’une bouteille en verre, sans doute remplie à l’origine bière, dans la poche d’un de nos alliés, était-ce une simple coïncidence ou y avait-il un rapport ? Pour trouver la réponse il me suffisait de m’y rendre, tout simplement, mais par soucie de précaution, je décidais de cristalliser les deux tas de cadavre, au cas ou. Alors que je marchais sur le chemin de terre qui était censé me faire traverser la frontière, je croisai deux marchands ambulants, toujours sur mes gardes, je leur adressai un aimable sourire avant de leur demander d’un air nier, pour effacer les soupçons, quant à ma présence dans cet endroit.
« Excusez-moi messieurs, je suis un vagabond et j’aimerais savoir où se trouve le Little Jacket, mon cousin m’y attend et je vais être en retard si je continus à me perdre. » Je laissai un rire nié s’échapper et le tour était joué. Alors qu’ils avaient une expression de visage plutôt neutre, les deux compères se mirent à éclater de rire, avant de me répondre « Alors vous êtes bien perdu, le Little Jacket ce trouve entre Iwa et la frontière et en l’occurrence, vous venez de passer la frontière donc logiquement, si vous continuez dans ce sens, vous allez plus vous y retrouver, mais nous sommes là et si vous nous donnez un coup de main pour diriger les beaux transportant notre carriole, nous vous y conduirons. » A ce moment-là j’avais juste envie de lui exploser sa gueule, mais de toute façon il ne me laissait pas trop le choix « Bon ok, on fait comme ça alors. »
La suite pour moi, ce n’était qu’un remake de ce que je venais de faire en sens inverse, à une différence prêt, alors que nous allions passer par le lieu de l’embuscade, les deux homme me demandèrent de passer par un petit chemin de montagne, prétextant qu’il y avaient des amis à aller voir, ce qui, il faut bien l’avouer me mis la puce à l’oreille. Ils n’étaient sans doute pas si innocent que ça, mais de toute façon je n’avais rien à y perdre, il me fallait avancer dans mes recherches, je ne pouvais pas me permettre de rester trop longtemps sur cette affaire ! Après quelques minutes de marches, nous arrivions enfin à destination, un lac remplie d’eau totalement translucide qui ne demandait qu’à être bue. Le secteur était entouré de pic rocheux, mais pas une trace de ces soi-disant amis, où étaient-ils ? Existaient-ils vraiment ? « Et ils sont où vos amis déjà ? » J’avais pris un tout autre ton, bien loin de celui pris pour les amadouer, celui-ci était insistant, voir même suspicieux. Comme à leur habitude, les deux hommes rirent en cœur, avant de me montrer du doigt, ou plutôt de pointer leur doigt vers ma direction, s’en suivit le bruit d’un choc entre un caillou et une botte, c’était la cavalerie qui venait, enfin, on allait pouvoir s’amuser !
Un bruit que je reconnaitrais entre mile sifflât dans l’air, celui d’une épée, je me décalai légèrement afin de ne prendre qu’une blessure mineur et ainsi jouer la comédie pour les mettre en confiance. Alors que je m’effondrais par terre, je regardais celui qui venait de me frapper lâchement, de fausses larmes aux yeux « Pourquoi vous faites ça arrêtez, que me voulez-vous ?! » Le colosse qui tenait une sorte de sabre laissa s’échapper un rire sadique encouragé par la foule de mercenaire qui scandait son nom « Targon ! Targon ! Targon ! » Prit d’hystérie pour le spectacle qui se tenait devant eux, les hommes buvaient, m’injuriaient et ne cessaient de proposer divers sort sadique qu’ils souhaitaient me voir subir. Leur instinct grégaire, visiblement à son apogée les incitait à croire qu’ils étaient les plus puissant, ce qui me faisait rire intérieurement. « Je me présente enfoiré, moi c’est Targon, aussi appelé le chien fou, je suis maitre dans l’art du démembrement et le sort que je te réserve vat-être… Commet te dire ça simplement … Douloureux ! Pour ce qui est de ta question, je dirais que nous avons pris énormément de plaisir à découper tes petits camarades et que nous allons nous faire un max de pognon grâce aux provisions que nous allons vendre. Assez parlé, ton heure a sonné chien ! »
Le colosse qui n’avait d’impressionnant que le physique leva son arme sous les encouragements de ses compères, mais avant qu’il ne puisse me trancher quoi que ce soit, je lui portai un violant coup de pieds dans les… Bijoux de famille dirons nous, ce qui au vue de la sale gueule qu’il tira par la suite lui fut plutôt douloureux, puis je me relevai calmement et avant de charger les hommes qui avaient tous saisi leur armes. La suite, une vrai boucherie ; je m’étais amusé à traverser tout le groupe de combattant en ne faisant que de trancher un bras par-ci une jambe par-là et la mine déconfite qu’ils avaient lorsque je me retournai pour porter un second assaut valait vraiment le coups d’œil ! Je croix que les larmes de rire dut au moment de franche camaraderie avaient laissaient place à de magnifiques larme de douleur qui me remplissaient de bonheur. Toujours emprunt à un humour plutôt noir, je ne pus m’empêcher d’y aller de mon petit commentaire « Hey ba les gars, vous voyez qu’on rigole bien avec tonton Hi ! ».
Je décidai de continuer les assauts en coupant jambes et mains qui trainaient, c’était très amusant comme activité, Je prenais tellement mon pied, que je décidai de les laisser gisant sur le sol, à moitié mort, il faut dire que ce n’était qu’une question de temps pour eux. Sans leurs jambes et avec seulement un seul bras, ce qui restait des marchands faisait vraiment pitié à voir, il ne restait plus que le colosse à moitié eunuque suite à mon coup de pied ravageur et croyez-moi ou pas, mais celui-ci faisait beaucoup moins le malin. Alors que je me dirigeais en sa direction, il semblait être passé du statut de monstre bestial assoiffé de sang, à celui de bestiole apeurée. Alors que je m’approchais de lui, un sourire sadique aux lèvres, je lui adressai un regard nonchalant « Alors comme ça tu es Targon le chien fou… Hum, voyons si tu es toujours aussi fou après que chacun de tes membres te soient enlevés uns par uns ? » La suite fut très désagréable pour ce chère Targon, mais je vous passes les détails.
Alors que je contemplais ce qui serait pour certain une vision d’horreur, mais qui me paraissait plus être un portrait magnifique de la mort, je devais me résoudre à l’abandonner pour rejoindre le point de ralliement pour y demander l’envoi de nouvelles provisions. Je repris donc mon chemin, alors que le soleil commençait à redescendre, doucement, mais surement pour d’ici quelques heures laisser place à sa sœur la lune. Malgré la réussite de ma quête, j’étais presque déçu qu’il n’y ait pas de rapports avec Little Jacket, ça aurait était super de mettre sur le rapport que j’avais dut me creuser un peu les ménages, mais bon, passons ce détail ! Après une petite marche, j’étais enfin arrivé à destination, le chemin avait été long et pour cause, j’avais une petite idée derrière la tête. Je laissai ce que j’avais trainé jusqu’ici et demandai la permission de négocier avec le gérant du poste de ravitaillement. Celui-ci n’avait pas l’air commode, rien qu’à sa dégaine et a son expression facial on aurait dit qu’il allait imploser de l’intérieur.
Sans même me laisser dire un mot, le trentenaire engagea la conversation « Si vous lisez bien le contrat il y ait bien écrit ligne 7, que notre rôle est de veiller à la bonne livraison de la marchandise ce que nous avons fait, il est hors de question que nous vous accordions une seconde livraison, ce n’est tout bonnement pas acceptable ! » Il allait donc falloir que je défende les intérêts de mon village et j’avais déjà préparé quelques arguments « Certes, mais la livraison ne c’est pas achevée, car c’est un contrat entre votre pays et Iwa, pour que la livraison soit complète il aurait fallu que les denrées alimentaires arrivent chez nous, ce qui n’est pas le cas ! » J’avais sans le vouloir hausser un peu le ton, une tactique qui semblait s’avérer être payante. En effet mon interlocuteur semblait concerné par les arguments que je venais d’avancer et fronçait les sourcils, comme s’il cherchait une solution et c’est là que mon plan pouvait se concrétiser. « Voilà ce que je vous propose, j’ai dirons-nous lavé la zone des bandits qui sévissaient dans la région et venaient perturber la fluidité de nos échanges, vous serez ainsi en sécurité, de plus je vous ai ramené une charrette qui devait sans doute avoir était volé par ces crapules, je vous la donne, vous aurez juste à mobiliser quelques hommes, très peu vu que la zone est dégagée et les ressources que vous allez nous envoyer coutent moins chères que les avis de recherches avec récompenses que vous auriez dut mettre en place un jour ou l’autre pour cette troupe de malfrats. Ainsi nous somme gagnants-gagnants. » L’homme agitait méticuleusement ses doigts, plongé dans sa réflexion, puis après quelques instants de réflexion il acquiesça de la tête « C’est d’accord, mais à une seule condition. Le convoi partira demain et vous serez le seul à vous occuper de la sécurité de celui-ci ça marche ? » Bien que ça me fasse plus chier qu’autre chose, je n’avais pas vraiment le choix, je lui tendis donc la main, un sourire aux lèvres « Marcher conclut ».
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