▽
Il pleuvait, mon regard se perdait dans les cristaux d'eaux qui tombait du ciel, j'observais au loin et voyais ma vie défiler devant moi, qu'avais-je fais jusque là, qui étais-je dans ce monde afin d'y mériter ma place, avais-je un rôle à entretenir, tant de questions auxquelles je ne pouvais répondre, pourtant une foule de personne chantait les louanges de mon peuple, je les observais les-uns comme les-autres. Toute sorte de personnes, certains étaient blessés, d'autres étaient des parias, certains étaient de grands guerriers honorer à plusieurs reprises, et d'autres n'étaient que des pions que les grands s'amusaient à déplacer, malgré tout chaque personne ici criait le nom de mon peuple, criait le nom que je portais et m'offrais ce réconfort que je chérissais tant, l'impression d'avoir vécu pour voir ce jour se réaliser, pour tous les entendre crier si fort que la terre en tremblerait. Je leva le bras et tous se mirent à m'imiter en beuglant follement. Puis je toussa afin d'annoncer le début de ce discours :
«
Protagoniste ▬ Voilà de nombreuses années interminables que nous combattons l'ennemi, voilà si longtemps que nous n'avons plus vu nos femmes et nos enfants, voilà si longtemps que nous n'avons pas ressenti la chaleur des bras d'une mère, voilà si longtemps que nous ne nous sommes pas tout simplement reposé, toutes ces choses que nous avons tous tout simplement oublié, toutes ces choses que nous n'espérons même plus retrouvé. Je vous annonce que vous ne mourrez pas cette année, vous pouvez oublier de vous retrouver dans ce paradis que nous attendons tous, car, AUJOURD'HUI, LA GUERRE EST FINIE !
»
Tous se mirent à crier comme des déjantés et même à pleurer. Tous criaient si fort que le sol en tremblait cette fois-ci pour de vrai, mais la suite du discours s'estompa dans les cris de la foule, la suite vous la connaissez tous, ceci est la fin de ma biographie, ceci est la fin de mon histoire«
Junichi ▬ Père, j'ai fini la lecture de Nana-chan, elle ne s'endort toujours pas, j'ai carte blanche ?
Père ▬ Si elle se réveille en criant parce que tu lui racontes des histoires à dormir debout c'est toi qui l'aide à se rendormir, mais tu lui as lu quoi ?.... L'ART DE LA GUERRE de Senju Ooshio ?.... Mais ce n'est pas une histoire pour s'endormir ! BAKA BAKA ! Ce soir tu dors avec elle sinon elle va encore se réveiller en pleurant !
Junichi ▬ Humpf,
décocha-t-il d'un air dédaigneux, Ooshio était un héros, il n'y a pas mieux pour dormir, et tu vas voir, je dormirais avec elle et elle va super bien dormir et devenir une héroïne et là tu seras obligé de dire MERCI Jun ! YOOOSH !
Père ▬ Yare Yare... On verra ça demain, Oyasumi Jun-kun, Nana-kun.
»
Le jeune homme s'allongea près du corps frêle de sa soeur et se recouvra de la couverture de cette dernière, il lui fit un baiser sur le front et se retourna afin de s'endormir. La jeune fille passa ses bras atour du torse du jeune garçon, le serra fort contre lui et lui chuchota
«Je ne veux pas te perdre.» Le jeune homme ne réagit pas physiquement et laissa sa soeur le serrer dans ses bras et fit mine de dormir.
▽La nuit passa longuement et notre jeune protagoniste fut réveiller dans son sommeil par des mouvements brusques. Il se réveilla et vit sa soeur, les larmes coulaient sur ses joues, elle semblait tétanisée et avait des centaines de tocs, le jeune homme la serra dans ses bras de toute ses forces afin de retenir sa crise et lui dit ému
«Tu vas t'en sortir Nana, ça va passer, ne t'inquiète pas, ça va passer, je te le promet !» Il fallut une heure afin que sa soeur ne se calme et n'arrête de balbutier des mots d'une langue inconnue. Une fois sa crise passé le jeune homme serra sa soeur fort dans ses bras et lui promit :
«Je serais toujours auprès de toi, jamais je ne t'abandonnerais !» Les deux se rendormirent non sans aucune difficulté mais réussir à plonger dans le monde des rêves et à s'évader de la réalité.
Le lendemain matin les deux jeunes gens s'éveillèrent, la jeune fille ne semblait pas se souvenir de son problème nocturne et ne se souvenait même pas s'être éveillée cette nuit, en réalité elle décrivait cette nuit comme une bonne nuit sans problème particulier, ce qui ne fut pas le cas de notre jeune protagoniste qui le s'éveillait avec de lourdes cernes n'ayant pas réussi à facilement se ré-endormir par peur que sa soeur ne replonge dans l'une de ses crises. Le jeune garçon s'en alla voir son père et lui demanda :
«
Junichi ▬ Père, Nana a fait une crise cette nuit, mais elle est trop bizarre, elle dit ne plus se souvenir de rien, elle me dit qu'elle a passé une très bonne nuit, mais je suis sûr que c'était réel, je suis sûr qu'elle s'est mise à trembler à perdre le contrôle ! Père, papa, j'ai peur pour Nana, j'ai si peur !
Père ▬ Tu n'as pas raison d'avoir peur Jun, elle devait être fatigué et n'a dû pas se rendre compte elle-même de sa crise, tu sais elle est encore jeune et son sommeil a toujours été très lourd en dehors de ses.... problèmes.
Junichi ▬ Elle va bien alors ? Elle n'a rien ?
Père ▬ Non, elle n'a rien, mais toi par contre tu as du pain sur la planche, car si dans 10 minutes t'es pas dehors, habillé et rassasié tu vas louper ton premier jour à l'académie ninja Baka-kun !
Junichi ▬ Woaw, Turbo-jun ACTIVATION !
»
Le jeune homme s'en alla à l'école en courant, ce dernier arriva simplement 10 minutes en retard à son premier cours, chaque élève était bien rangé à sa place et déjà prêt, la jeune femme qui assurait les cours lui demanda s'il était bien Junichi Senju, il hocha la tête positivement et elle lui montra sa place qu'il s'empressa de rejoindre. La jeune femme commença sa leçon en beauté, elle se présenta et présenta une technique qu'elle appela "technique de base", cette dernière s'était transformée en une jeune fille de leur âge et redevint à son apparence naturelle, elle l'appela le Henge no Jutsu. Elle annonça la couleur de cette rentrée et nous démontra bien qu'à l'école ce n'allait pas être tout rose et que les paresseux pouvaient déjà retourner chez eux et apprendre un boulot moins sportif et plus adapté. Mais c'était dans mon sang, je me devais d'être cette personne qui combattrait les méchants et protégerait sa soeur de la maladie. Malheureusement ce n'était que le début de son périple. Après cette première journée de cours où le jeune homme fut déjà remarqué par son professeur comme élève prodige, ce dernier rentra chez lui le sourire jusqu'aux yeux où il retrouva son père, la mine sombre, ce dernier lui annonça :
«Ta soeur est à l'hôpital ! Son état s'est aggravé !» Puis il tomba dans les bras de son fils en pleurant à chaude larme en demandant pardon à son enfant, qui retenait ses larmes du mieux qu'il pouvait.
▽Ce monde n'est pas rose, ce monde n'est tout de même pas noir, un héritage somptueux mais une soeur malade, les crises d'épilepsies pouvaient être fatales pour le patient et la jeune soeur plongeait dans un état très grave dont elle ne pouvait se remettre, malgré tout le père ainsi que Junichi n'acceptèrent pas de la laisser partir et restèrent à son chevet toute la nuit. Ce ne fut que vers 7h00 du matin qu'on leur annonça que la jeune Nana survivrait encore, mais que sa vie allait devenir très rude et n'allait pas être rose, on leur annonça qu'elle était gravement atteinte et que cet état état irréversible, la jeune fille emménagea alors à l'hôpital à partir de ce jour et ce pendant un bon bout de temps malgré qu'il ne lui restait déjà plus que très peu de temps à vivre.
▽La petite soeur était encore à l'hôpital, cela ne faisait qu'une simple année qu'elle était dans ce piteuse état, ses crises devenaient de plus en plus fréquentes et de plus en plus dangereuses pour sa survie, le jeune homme quand à lui continuait son cursus scolaire à l'école ninja, il avait déjà sauté une classe et s'apprêtait à devenir un Genin bientôt. C'est ce jour-là que nous nous retrouvons, le matin, avant d'aller à l'école, ce jeune homme embrassa son père qui lui souhaita bonne chance et fonça à l'hôpital où il demanda à rencontrer sa soeur, il se mit à son chevet, elle venait de se réveiller, il regarda son regard heureux, et il commença la conversation avec elle, il lui raconta qu'il allait bientôt devenir un vrai ninja et qu'il la sauverait de toutes ses maladies et qu'elle vivrait et tant de fantaisies que lui-même ne croyait plus en ce qu'il avançait. Mais son coeur lui disait de continuer car sa jeune soeur avait un sourire radieux et riait même de l'enthousiasme de son frère. Ce fut le rayon de soleil qui enchanta notre protagoniste, ce doux sourire que lui adressait sa jeune soeur. Avant de partir Jun lui lança un :
«Si je réussis mon test j'espère que tu me feras un magnifique cadeau !» Le jeune homme ne pensait pas autant atteindre la curiosité de la jeune femme, car cette idée de cadeau l'hanta toute sa journée, elle n'avait pas prévu offrir un présent à son frère afin de le récompenser, alors à la visite de son infirmière elle lui demanda :
«
Nana ▬ Yuki-chi ! Je voudrais offrir un présent à mon frère s'il arrive à passer son examen ninja, je voulais savoir si vous voudriez bien m'aider, je voudrais lui faire un collier de perles.
Yuki ▬ Tu es trop gentille Nana-chan, je te ramène la ficelle et les perles et on fait ça cet après-midi, comme ça ce soir quand il viendra te rendre visite t'auras un magnifique cadeau à lui proposer.
»
La jeune soeur fit un nouveau grand sourire et hocha la tête et répondu
«Affirmatif !» avec un air de guerrière des bacs à sables. Les deux jeunes filles travaillèrent toute l'après-midi afin de confectionner le plus beau des colliers de perles qui n'ait jamais existé, mais pourtant Nana ne semblait pas satisfaite :
«
Nana ▬ J'aurais pensé faire quelque chose de mieux, je suis sûr qu'il ne va pas apprécier, c'est moche ! Jamais il ne va vouloir porter ça !
Yuki ▬ Mais ne dit pas ça, tu y as mis tout ton coeur, tu as mis dans ce cadeau pleins de bonnes intentions et beaucoup de ton amour, je suis sûr qu'il adorera ce présent, je suis même sûr qu'il préfère ce collier de perles bon marché mais rempli d'amour plutôt qu'une babiole extrêmement coûteuse mais travaillée par un jeune ouvrier sans aucune passion !
Nana ▬ Arigato, je t'adore Yuki-chi !
»
▽Pendant ce temps là du côté de notre jeune protagoniste masculin, ce dernier s'apprêtait à passer son examen genin, tout le monde était déjà sûr qu'il était absolument certains d'être accepter en tant que genin, il était un génie et s'il était refusé tout le monde le serait, mais pourtant le seul à être troublé par ce test et hésitant sur la réponse du jury était Jun, il avait peur, une si grosse boule au ventre après avoir osé demander un cadeau à sa jeune soeur malade alors qu'elle avait déjà bien assez à s'occuper avec ses crises. Le jury lui offrit son bandeau pourtant avec un grand sourire et lui offrit avec honneur le poste de Genin de Konoha.
Le jeune homme rentrait en courant chez son père et rencontra sur le chemin de nombreuses personnes, il leur montrait à chacun son bandeau frontal en riant comme un jeune ahuri, lorsqu'il arriva à la maison son père avait prit un coup de trop et tentait de dire :
«
Père ▬ Je t'aime fiston, t'es le meilleur fils que j'aurais jamais pu avoir, aller viens faire pleins de bisous à papa, BISOUS BISOUS BISOUS !
Jun ▬ Arrête Papa, faut que j'ailles voir Nana.
Père ▬ Fait attention en y allant, et puis fait pas peur à ta soeur hein, hein faut pas lui faire peur parce que sinon après elle ne ROARRRGH..........ROARRRGH....
il s'était endormi»
Le jeune homme reparti en direction de l'hôpital où vivait sa soeur et une fois arrivé là-bas il la vit radieuse d'un sourire si beau qu'elle en rendait jalouse le soleil qui se couchait à cette heure-ci. La jeune fille lui annonça à son arrivée :
«
Nana ▬ J'ai faillit t'attendre, humpf..... Alors t'es pris ou pas ? Car mon cadeau c'est que si t'es pris hein ! QUE SI T'ES PRIS ! Pas de négociation !
Jun ▬ D'ailleurs pour cette histoire cadeau...
Elle le coupa,
Nana ▬ Quoi tu n'en veux plus
,s'écria-t-elle d'un air faussement émue, mais j'avais préparé un cadeau avec tout mon coeur.
Jun ▬ Je t'adore Nana,
en la serrant dans ses bras, j'ai été accepté, je suis aujourd'hui un ninja de Konoha,
il sortit le bandeau de sa poche, c'est mon cadeau pour toi Nana, je te laisse dormir avec cette nuit ! HUMPF.... Et toi t'as quoi pour moi, aller dit moi !
Nana ▬ TIENT !
Cria-t-elle en lui tendant son collier de perles, je l'ai fais avec tout mon amour, j'espère qu'il te plaît !
Jun ▬ WAAAWH, Sugoï, Sugoï, il est magnifique Nana, je le porterais tout les jours ! Et tu pourras pas le récupérer euh, c'est le mien,
s'écria-t-il comme un enfant afin de bien montrer à sa soeur qu'il appréciait son cadeau, pas pour l'objet mais pour l'intention et les sentiments qu'elle avait offert à cet objet.
»
Le jeune homme quitta la chambre de sa soeur le collier autour du coup avec un sourire jusqu'aux yeux, ce soir-là il s'endormit comme un bébé en chérissant le cadeau de sa soeur et en priant le ciel de lui accorder sa soeur plus longtemps ainsi que de trouver un remède.
▽Le jeune garçon venait de vivre son quinzième anniversaire au chevet du lit d'hôpital de sa jeune soeur, Jun était aujourd'hui un grand ninja, il était enfin devenu un Genin confirmé, il n'attendait que quelques jours et serait sûrement promu Chunin. Son senseï lui avait promit qu'il monterait rapidement en grade avec de telles capacités mais malheureusement tout ne se passait pas comme prévu, l'état de Nana s'était rudement aggravé, cette dernière ne contrôlait plus la moitié de son corps et n'arrivait parfois même plus à contrôler la totalité de son corps, ses nouvelles crises pouvaient être mortelles et la seule chose qui la maintenait aujourd'hui en vie était les médicaments et les soins intensifs qu'elle recevait.
La jeune Nana n'était au courant de rien mais à la maison de notre protagoniste rien n'allait, l'ambiance s'était ternie, notre protagoniste ainsi que son père devaient travailler tout les deux un maximum afin de rembourser les frais qu'imposaient l'hôpital. Pourtant celui qui en souffrait le plus était le Père de notre protagoniste, ce dernier pleurait régulièrement et allait même parfois jusqu'à se plonger dans l'alcool, après avoir perdu sa femme durant la seconde guerre ninja ce dernier s'apprêtait à perdre sa fille, de plus les missions ne payaient pas parfaitement bien et malgré tout les efforts de Jun c'était au maître de maison de devoir redoubler de travail afin d'assurer la survit de sa famille. Mais évidemment le monde n'arrêta pas d'infliger des blessures à cette famille car à cette époque là, c'est à ce moment-ci que la guerre survint. Des tensions apparurent et toute l'économie commença à s'orienter vers une politique guerrière, les prix augmentèrent, une crise survint de par le fait que certains villages ne souhaitaient plus commercer avec le village de Konoha, tout ceci nous plongea dans une profonde misère.
▽C'est dans ces moments de misères où l'on ressent cette épée de damoclès au dessus de notre tête, prête à trancher un morceau de nous, proche de nous enlever une partie qui était si proche de nous, c'est à ce moment de l'histoire que le sort s'acharna sur le jeune Junichi et son père, les affrontements commençaient et les hôpitaux étaient surchargé, cette nuit-là il pleuvait, le jeune garçon était prêt à partir, mais avant il passa au chevet de sa soeur et lui fit un million de promesses toutes aussi impossibles les-unes que les-autres. Ce soir là la chambre de la jeune Nana fut envahie de nouveaux arrivants, jusqu'au moment où les infirmiers furent dépassé et décidèrent d'abandonner cette jeune fille bientôt là depuis 4 ans, et de la laisser plonger dans la mort en douceur afin d'offrir un chance à des personnes ayant une chance de s'en sortir. Leurs intentions étaient nobles, offrir un chance à quelqu'un qui en possède une plutôt que d'espérer offrir un chance à une jeune fille déjà condamnée. Le père de la jeune fille se vit appeler d'urgence à l'hôpital où on lui expliqua le problème, c'est lui qui dû se résoudre à signer des papiers, ces papiers stipulaient que l'hôpital ne pouvait plus prendre en charge la jeune Nana et qu'elle devait soit être prise en charge par la famille soit être accompagnée dans une mort douce et sans douleur. Personne ne comprit jamais son choix....
▽Cela faisait longtemps que Junichi était partit sur le champ de bataille, en revenant il ne passa pas voir son père, cela faisait un bon mois qu'il n'avait pas revu sa jeune soeur, il s'empressa d'aller à l'accueil de l'hôpital et de réclamer son droit de visite, mais en arrivant là-bas on lui expliqua que M. Senju avait déjà prit la décision d'euthanasier sa fille. En rentrant chez lui le jeune homme retrouva son père, allongé sur le sol, étouffé dans son vomi, autour de ce pauvre homme se retrouvait les dépouilles de l'alcool qu'il avait ingurgité afin de causer sa propre mort. Il est évident que je n'ai pas besoin de mots afin de vous décrire la détresse dans laquelle se trouvait ce jeune adolescent, son père était mort, sa soeur était morte, il était seul.
▽La semaine suivante on enterrait son père auprès de la tombe de sa soeur, le petit garçon était entouré de nombreuses personnes inconnues qui paraissaient tous faire croire qu'il comprenait sa souffrance, pourtant il se sentait seul. Triste chapitre dans la vie de notre protagoniste, triste chapitre dont il se releva lentement, pourtant une année suffit à cicatriser de ses blessures, sa soeur ainsi que son père lui manquaient, certes mais ce n'était pas comme ne s'était jamais préparé à ces pertes. Le jeune garçon savait depuis des années que sa soeur succomberait un jour à sa maladie et savait que son père n'aurait jamais tenu le choc. La seule chose que pouvait faire l'enfant pour le moment était de ne pas les décevoir et d'honorer leur mémoire en devenant une personne sage et à la hauteur de leurs attentes.
Passage à la 1ere personne du singulier▽Ces derniers temps j'avais grandis, le temps qui avait défilé avait pansé mes plaies, mon coeur était à nouveau celui qu'il était auparavant, pourtant malgré mon âge je restais quelqu'un de très sensible à la question familiale, je haïssais qu'on me parle de ma famille. Tout avait changé, dû au fait que je n'ai plus à m'occuper de ma soeur l'école ninja s'en était presque réjouie et derrière ses airs compatissants m'avait obligé à travailler deux fois plus afin de parfaire ma maîtrise du ninjutsu. Depuis toujours j'avais été un bon apprenti, mais après le drame que je vécu et l'expérience que j'en tiras, je devins une nouvelle personne.
A vrais dire mes plaies n'étaient pas encore totalement guérie car je portais toujours de mon cou ce petit collier de perles maintenant poussiéreux et trop petit pour moi, pourtant je continuais de le porter, à vrais dire jamais je ne l'ai enlevé depuis que ma soeur me l'ait offert. Je ne pouvais pas me résoudre à me détacher du dernier souvenir matériel de ma soeur, c'est ce qui me rattachait à mon passé, mes sources.
La guerre après plusieurs années de combat n'était toujours pas terminée et je fus envoyer sur chaque bataille à ma demande, très rapidement je gagna en renommé jusqu'à ce qu'on parle de moi comme Le miraculé, surnom qu'on m'avait donné après avoir remarqué que même si je perdais la bataille je revenais vivant et en bonne santé afin de continuer la guerre.
Cette fois-ci je ne partis pas à la guerre seul avec mon senseï, ce jour-ci M. Ebisu arriva avec deux jeunes visages, ils étaient encore des Chunins, cela se voyait à leur expression terrifiée et à leur habit qu'il portait avec fierté comme s'ils venaient d'en faire l'acquisition. M. Ebisu m'apporta ces deux personnes de mon âge et me les présenta :
«
Ebisu ▬ Je sais que tu n'es pas fou des travaux d'équipe mais je pense qu'aller pour une fois sur le champ de bataille avec ton équipe t'apporterait un plus !
Junichi ▬ S'il vous plaît M., laissez moi partir seul, je ne veux pas être responsable.
Ebisu ▬ Nous sommes en guerre Jun, n'oubli pas le règlement ninja, l'important c'est la mission, quoi qu'il arrive, l'important c'est la mission, arrive à tes fins quoi qu'il arrive.
Junichi ▬ Oui Senseï.
Ebisu ▬ PARTONS ALORS !
»
L'un d'entre eux avait mon âge, la jeune fille quand à elle était plus jeune, les deux me regardaient comme si j'étais un génie, une personne qu'ils ne pouvaient surpasser, c'est pour cela que je m'étais mis à les haïr, quand ma soeur était encore là ils me regardaient encore comme un humain, comme un compagnon, je rigolais et m'amusais avec eux, mais depuis que je suis partis sur le champ de bataille à plusieurs reprises leur regard a changé comme s'il voyait en moi une personne admirable.
Quelques jours plus tard nous étions arrivés sur le champ de bataille, j'arrivais et déjà tout le monde m'observait avec des yeux admiratifs, je m'assis auprès de mon senseï et écouta les informations sur la bataille :
«
Soldat 1 ▬ Ils sont environs 20, ce sont des ninjas confirmés, ils utilisent tout type de ninjutsu et certains sont plus spécialistes dans l'art des combats rapprochés, donc une escouade polyvalente. Notre mission comme vous devez le savoir est de capturer cette clairière.
Ebisu ▬ Chaque membre de mon escouade se chargera d'un bataillon, le principal bataillon sera mené par moi-même, je souhaite que le second bataillon soit géré par Senju-kun, le dernier bataillon sera mené par toi Satoshi-kun, tu l'assisteras Yahihara-Chan.
Escouade n°3 ▬ Hay Senseï.
»
On me fit dont d'une poignée de soldats tous aussi terrifiés les-uns que les-autres, je les regardais se cacher dans leurs huttes à tenir chacun à un objet, sûrement un souvenir de leur vie de famille, c'était dans les batailles comme celles-ci où je me sentais à l'aise, celles qui me souvenaient le combat de mes ancêtres, celles dont je contais les récits à ma jeune soeur épileptique afin de s'endormir. Tant de beaux souvenirs sur ces champs de batailles pourtant synonyme de tant de malheurs pour d'autres. Je monta sur une petite dune de terre afin de me mettre en valeur et commença un léger discours des plus pitoyable :
«
Junichi ▬ Hum hum.... En rang ! Vous vous voyiez, est-ce que vous observez à quel point vous êtes terrifiés par l'ennemi, qui pensez-vous êtres, des ninjas, des samuraï, des personnes à qui dès le début de leur apprentissage on les a prévenu des dangers et de ce dont devenir ninja incluait. Reprenez-vous, ressaisissez votre fierté, armez vos Kunais et vos Shurikens car ce soir, NOUS PARTONS ! Pensez à vos femmes, pensez à vos enfants, pensez à vos parents, pensez à tout ce qui vous fait plaisir même un plat de nouilles si vous le souhaitez mais pensez-y sans vous lamenter mais plutôt afin de vous encourager à retrouver tout ce bonheur pour l'instant inaccessible, méritez cette joie, PROTÉGEZ VOS FAMILLES !
»
▽Tous se mirent à crier et à lever leurs armes. La soirée s'approchait et tous étaient prêts à combattre l'ennemi. L'assaut fut lancé et je mena mes troupes dans un piège, tout était bien trop simple, j'aurais dû me douter ce jour-là que leur défenses étaient bien trop ouvertes afin que ce soit aussi simple, senseï se doutait-il de m'envoyer dans une impasse, tant de questions se chamboulaient dans ma tête alors que nous étions en train d'être pris en embuscade. Je cria à mon escadron de battre en retraite, de ne pas faillir de continuer à combattre pour la mission quoi qu'il arrive. Le combat fut long, après une heure de combat intensif mon escadron revint au QG, nous n'étions plus qu'une dizaine dont 3 blessés que les plus braves portaient. Je rentra et fit mon rapport. J'annonça ma décision d'avoir refuser d'abandonner et d'avoir continuer le combat, certes nous avions subi de nombreuses pertes mais nous avions capturé la clairière, les ennemis avaient fuit cette position en voyant leur nombre drastiquement diminué. Mais malgré que ma mission fut réussi les autres membres de mon équipe me regardaient d'un mauvais oeil, je ne comprenais pas encore pourquoi ce regard si haineux jusqu'à ce que Satoshi qui lui avait prit la décision d'abandonner la mission et de sauver la vie de son escadron.
A la sortie de cette réunion le jeune Satoshi m'attrapa par le col et m'emmena dans un coin à l'écart de M. Ebisu. Il commença à me crier dessus à m'insulter d'irresponsable, de fou, il me haïssait, son regard admiratif avait disparu et était remplacé par un regard terrifié de ma personne. Je ne répondais qu'en disant que je n'avais fait que ce que je pensais juste afin de terminer la mission, que si j'avais battu retraite nous n'aurions pas pu capturer cette clairière à temps et que nous aurions perdu un point stratégique mais il se fichait de ce que je pouvais lui dire, la seule chose qu'il entendait était le nombre de perte que j'avais causé en refusant d'abandonner le combat.
«
Satoshi ▬ T'es qu'un raté voilà ce que t'es, un crétin qui sacrifie des vies humaines, des pères de familles, des fils, des filles, des mères juste afin de capturer un point stratégique, t'es qu'un con voilà ce que t'es, un gros con qui ne pense qu'à la mission sans réfléchir ! Si ta soeur te voyait !
Il attrapa mon collier et l'arracha de mon cou, toutes les perles tombaient unes à unes sur le sol et je les regardais d'un air si triste, des larmes se mirent à couler de mes yeux.
Junichi ▬ Tu ne sais rien de ce que je ressens ! Tu ne sais rien de ce que je suis ! Tu ne sais rien de ce que j'ai enduré ! Tu ne sais que critiqué ! Et c'est moi l'abrutit, je hais ton ignorance, je te hais.
»
Je lui lança un coup de poing au visage et le coucha sur le sol, je m'élança en arrière dans le ciel et commença les mundras d'une technique Suiton surnommée Suiton Mizuame Nabara. Mon adversaire se retrouvait alors collé au sol impossible de bouger, je sortis mon katana de son fourreau et redescendit à toute vitesse en visant un point vital du jeune Satoshi. D'un coup la jeune fille qui accompagnait toujours Satoshi sortit un Kunai et para mon coup, c'était un combat en deux contre un, je commença l'offensive en face de Yahihara-chan, elle n'avait pas un quart de mon niveau car même après avoir survécu à une bataille j'arrivais toujours à transcender le combat et la troubler terriblement, mais un troisième adversaire vint s'imposer dans notre combat, ce troisième ninja fut notre senseï qui protégea la jeune fille d'une de mes techniques Suiton. Son regard était haineux sur ma personne, il ne comprenait pas cette réaction si immature surtout venant de ma personne qu'il pensait être simplement faîte de sagesse.
▽Sur le champ je fus renvoyer de ce champ de bataille, à ce jour-ci je décida de quitter le village de Konoha, je ne comprenais rien à la vie en société, je ne comprenais pas la psychologie des autres personnes, j'étais ce qu'on appelait un sauvageon, un associable. Konoha accepta de me laisser partir à la demande appuyer de mon Senseï après l'incident au champ de bataille, M. Sarutobi répondit ma demande de m'exiler de Konoha tel que c'était une récompense qu'il m'offrait d'être dispensé des missions que doivent normalement remplir un ninja de mon grade surtout dans un régime d'après-guerre. J'accepta cette "récompense" et partit de ce village tel un paria, celui qui n'a pas hésité à tuer ses alliés, celui qui a envoyé son escouade à la mort.
▽Très rapidement on oublia mon nom, on m'oublia tout simplement, je voyageais paisiblement de villages en villages où je me sentais bien plus chez moi, j'étais proche de la nature, proche de pauvres personnes vivant dans la précarité, tel était le sens de mon voyage, trouver une raison à mon existence, trouver pourquoi est-ce que j'ai dû endurer tant d'épreuves, trouver ma place dans ce monde.
La suite de mon histoire se déroule au présent....