Il y a de cela quelques années, j’aurais pu vous dire que ce genre d’excursion était monnaie courante. Courir sans but dans le désert, sans jamais s’arrêter. Simplement pour respirer, se sentir vivant, ne désirer qu’une chose. Découvrir qui je suis vraiment. Est-ce que cette époque est-elle réellement révolue ? Qu’est-ce que j’ai accompli depuis ? Après je suis le même gamin prétentieux qui est à peine capable de tenir debout. Je suis passé Génin certes. Cela ne fait pas de moi quelqu’un qui accomplit ses rêves. Comment le pourrais-je ? Je n’ai que 15 ans. J’espère avoir encore des aventures à vivre, des batailles à perdre, des combats à gagner, d’autres chemins à découvrir. J’espère qu’un jour je pourrais être fier de l’homme que je suis devenu, en disant enfin que je suis. N’est-ce pas Ryu ? Merde ! C’est vrai qu’il n’est pas là. Il n’est jamais là quand je pense des trucs cools. Normal qu’il me prenne pour un abruti après.

Du coup je suis là, allonger dans le sable, observant le ciel bleu de cette paisible journée. Une après-midi plutôt calme. Bien trop calme quand les missions sont dîtes écourtées. « Il faut savoir se reposer » que nous dit notre Sensei. Il croit quoi ? Que je vais devenir le plus grand ninja en restant assis sur une dune au village ? Il m’a pris pour le troisième ou quoi ?! Je suis en train de glander en effet. Mais là ça n’a rien à voir, on a bien le droit de faire des pauses que je sache. Une pause dans mon entrainement de ce jour. Objectif : Courir durant des heures avec des poids pour stimuler mon endurance. Un truc cool en théorie. Mais vachement crevant à la longue. Vous arrivez à imaginer la chaleur qui fait dans le désert dans l’après-midi, tout ça accentuer à cause de mes poids et du sac que je porte. Un vrai calvaire. Mais je ne suis pas du genre à me plaindre. C’est bon pour les tapettes ça. J’ai l’air d’une tapette ?

Je me décide enfin à reprendre. Mon repas a été bénéfique même s’il fut de courte durée. La vue de ce ciel si bleu ne peut que me rendre plus fort ou du moins, moins fatigué. Je soupire une fois. Pas par manque d’envie, justement par envie. Je prends une profonde inspiration. L’air a beau être irrespirable le plus souvent, qu’importe comment le désert semble si terrifiant, je me sens réellement chez moi ici. Un sentiment comparable à une flamme, une légère flammèche qui ne cesserait de bruler qu’importe la tempête, qu’importe le vent qui peut souffler. Un feu éternel. C’est bizarre de se sentir si philosophique aujourd’hui. Surement ce putain de soleil qui me tape sur la tête. Y en a qui est devenu ciglés pour moins que ça. Fuu a dû y rester trop longtemps c’est certain.

Je suis maintenant debout. Le vent s’est levé il y a de cela quelques minutes. Ça ne sent pas vraiment bon tout ça. Ne faudrait pas qu’une tempête de sable me tombe sur la gueule. C’est si soudain. J’ai déjà ce genre de phénomène et j’ai rarement envie de le revoir généralement. Mais le plus troublant c’est que je sens comme une présence. Ouai ! Il y a un fucking gars ici aussi. Le vent et la poussière qu’il en train avec lui est sûr moi. La vision sur l’horizon est devenue quelque peu difficile. Je me protège le visage le temps que ça ce calme. Je préfère ne pas faire un pas de plus. C’est surement plus prudent. Mais y a une ombre qui se rapproche. J’ai du mal à la voir, mais j’en suis certain.

♥ Tu es là fucking inconnu. Hoy ! Je suis là ! T’es perdu ?

« C'te soleil, commence à m'casser les balles reproductrices ! Comment fait trop chaud dans c'pays c'est abusey ! T'm'étonnes qu'les gens qui y habite sont tous des péquenots. Ils d'viennent fous à force de rester la tête au soleil. Perso', j'pense me casser d'là vite fait bien fait ... Mais au fait comment j'ai réussis à atterrir dans c'merdier ? »

Ouais alors comment ce bougre est arrivé là ? Il essayait simplement de fuir les vigiles d'une source chaude au pays du feu, c'qui l'a ramené dans c'désert aride de merde. En même temps, matter ces jeunes femmes pendant plus d'une heure pendant qu'elles se détendaient entre copine c'était pas la plus bonne des idées. Après une heure de perversité, l'une d'elles l'a cramé en beauté pendant qu'il suffoquait d’excitation. Les cris de ces pucelles ont forcement avertis les gardes qui l'ont choppé en beauté. Heureusement pour lui, il a réussit à s'habiller à temps pour prendre la fuite et s'casser illico d'ce trou à rat. Quel crétin j'vous jure, il peut pas s'en empêcher. Il a peur des femmes mais quand elles tournent le dos, c'est l'premier à s'rincer l'oeil. Quel enfoiré ... La gente féminine n'a plus confiance en lui désormais et sa réputation le fait monter au rang de pervers notoire, pervers qui n'a aucun contrôle de son addiction aux femmes.

Enfin bref, maintenant qu'il avait fuit les chanceux le voici perdu dans un désert dont il ne connait rien. Et un homme perdu dans un désert sans aucunes connaissances de celui-ci, j'vous dit pas la pagaille. Surtout pour Musashi, l'homme inconscient et meilleur ami de la connerie. S'enfonçant un peu plus à chaque pas, il en avait plein les sandales et se retrouvait à ramper comme un déchet sortant d'un bar sur le sable. La gorge sèche il avait soif et n'avait pas prit le temps de s'équiper d'une gourde. Mais la gourde il allait la trouvé et la changer en erreur. Lui qui maitrise le suiton, créa une flaque entre ses mains et s'en procurait le plaisir pour un instant de  revit. Utilisant son chakra, certes il étanchait sa soif, mais perdait peu à peu ses forces. Quel abruti j'vous jure, j'aurais été là, j'lui en aurait collé une droit dans la gueule pour qu'il se rende compte de sa bêtise. Mais là, il est seul face à une plaine ensablé. Que pouvait il faire ? S'allonger sur le sable et crever comme une merde comme bon nombre de fois où il se rend compte de sa connerie mais à chaque fois, il est trop tard.

Deux heures. Ça faisait deux heures qu'il s'était à moitié évanoui par le désir de mourir. Mais la nature allait en décider autrement. Un grondement retentit, le vent se leva petit à petit et devenait de plus en plus chaud. Les gravillons doré s'envolaient, ils étaient de plus en plus nombreux. Quand au loin, un nuage de sable se bâtit derrière le samourai, le faisant flippé ...

« Oups ... J'crois qu'j'ai la chiasse. J'aurai pas dû manger les sushis d'ce vieux. Z'avaient pas l'air frais mais j'avais quand même faim moi ... »

Ouais, vous ne rêvez pas, ce crétin pense à ce qu'il avait manger quelques heures avant alors qu'une tempête de sable lui fonce dessus. Mais je vous préviens, je ne suis pas responsable de ce gusse et encore moins de ce qui lui arrive. Prenant ses jambes à son cou il fuit ce qui le mènera à sa perte en criant « TEMPÊTE DE SABLE !!! » à tout bout de champs...

Plus loin, une ombre de taille relativement petite, s'approche de lui. Un individu est proche. Un ennemi ? Un allié ? Une vieille vendeuse de churros ou encore un ours faisant de la bicyclette ? Il ne sait pas, mais il fallait que cette personne cours très vite car le danger rôde. C'est toujours en criant que la tempête menace, qu'il choppe l'individu par la taille et le prend sous le bras ne connaissant nullement son identité.

« FAUT FUIR D'ICI et FISSA ! »

Alors allié ou ennemi ?

Je le vois. Il se rapproche. Bien vite. Bien trop vite. Mais qu’est-ce qu’il fait ? Il court ? Il marche ? Je n’arrive pas à savoir. Le vent devient plus violent encore. Ma vision sur les choses est si trouble. Mais une chose est sûre, à cette allure … il va me percuter. Mais je ne peux rien faire. Je suis là, assis. Ne pouvant faire un pas de plus. Avec lui et son aide peut-être que l’ont réussira à se couvrir. Mais vu sa dégaine je ne suis pas sûr que ce gus soit d’ici. Mais là n’est pas le plus troublant. À cet instant, il est à quelques centimètres de moi. Et son allure elle, n’a toujours pas changé. Il va me percuter cet abruti. Puis non. Je sens un bras, il m’entoure. Comme un vulgaire sac à patates. J’ai une troche de pomme de terre ?!!!

Bon c’est sûr au moins. Cet abruti-là n’est pas du coin. Au vu de notre position dans le désert. Il est certain que l’on ne peut rejoindre aucun abri. Tout le monde sait que cela ne sert à rien de courir dans une tempête de sable. Tu crois quoi, que tu vas réussir à la semer ? Il n’y a qu’une seule chose à faire quand le vent se lève. Rester où nous sommes et attendre que le temps passe. Mais lui, il fait tout le contraire, je suis prêt à parier qu’en plus de ça, il tourne en rond. Le truc bateau qui va l’épuiser. Il faut que je réagisse, autrement on va y passer tous les deux. Ni une, ni deux, je ne lui balance un méchant coup mal placé entre les côtes. Le genre de truc qui vos stops en général. Il met un genou à terre. Puis un autre coup en plein dans l’estomac. Là c’est sûr, il est bloqué pour quelques secondes.


Restes tranquille idiot. Je ne veux pas t’attaquer, Juste t’aider. C’est vrai qu’agresser les gens n’est pas la meilleure façon de le montrer. Mais c’est pour sa bien merde ! Je n’ai pas beaucoup de temps. Il faut agir vite. Je fouille alors vite fait dans ma sacoche logée à ma ceinture. Bingo. Une couverture assez grande est une sorte de bâton en kit. Une seconde suffit à monter le grand manche que je plante aussitôt dans le sable, profondément. J’accroche le tout à la couverture puis-je nous recouvre avec. Avec ça nous aurons au moins plus de chances de survivre et nous sommes légèrement à l’abri. N’est-ce pas mon gars ? Il reprend ses esprits.

♥  Désolé mon gars, mais si j’avais pas fait ça on serai mort. T’es pas du coin ça se voit.

Il reste silencieux. Du moins je crois, j’y porte pas vraiment attention. Je préfère écouter l’extérieur. Le vent se calme déjà. Je vous l’ai dit. Ce n’était qu’une petite tempête de routine. Les minutes passent et tout semble plus calme. Même l’autre gus le semble aussi. Puis on étouffe sous cette couverture. Alors je me hâte de sortir de là-dessous. Et de prendre une bonne bouffée d’air frais. Même si l’atmosphère est plus étouffante encore dehors. Je vois en sortant que le bout de tissu bouge en même temps. Tu m’étonnes.

♥ T’es un drôle de phénomène toi je pari. D’où tu viens ?

Bordel de merde on va tous mourir !!! Musashi court ! Y a pas d'autres moyens ! Enchaine les gauches, les droites, roulé boulé, petit pas de danse, salto arrière, galipette avant, moonwalk, grand écart faciale et c'est tout droit ! Les figures s'enchainaient jusqu'au moment où le gnome lui fracasse les côtes à coups de genoux. La guibole par terre, le souffle coupé et la salive dégoulinante, le gamin sort d'une sacoche shinobi un drapé qui les recouvres tous les deux. Collé l'un à l'autre, Musa' n'aime pas trop ça. Si ça se trouve, le gamin avait repéré le samourai depuis longtemps et voulait lui tendre se piège pour se retrouver seul avec lui sous un drap au bout milieu d'une tempête de sable ! COMPLOT ! C'est un complot !  Et maintenant, comment s'en sortir ? Il est prit au piège, le souffle coupé à la merci de ce petit démon ! Nan Musashi ne devient pas une victime !!!!

...

...

...

Ok, il en a rien à foutre. Les yeux transperçant l'abri, le jeune homme surveille de très près la tempête pour attendre le bon moment. Mais qu'attendait il ? Le bon moment pour ... Musashi ? Nan désolé, mais je n'ai pas envie d'être témoin de ça. Ce genre de chose j'ai trop donné... Enfin,ahem. Oubliez c'que j'viens de dire. On va dire que la tempête est toujours présente, que Musashi est allongé sur le sol, entrain de récupérer son souffle et que le gamin surveille la tempête bien gentillement. Comme ça, y a pas de sous entendu, on reste calme et on respire.Ce monstre ne nous aura pas, j'en fais une certitude !

La tempête semble s'être calmé. Le rideau se lève et met en scène son propriétaire à l'air pur. Content que se soit terminé, le samourai se lève trop vite, prenant un coup de chaud et tombant dans les pommes une nouvelles fois mais pour un quart de seconde. A peine il touche le sol qu'il se relève et regarde l'individu comme si de rien n'était. Quoi Musashi pas du coin ? Heureusement j'ai envie de dire ! Ahahah ! Il est bien trop classe pour être originaire de ce pays pauvre à en mourir. Mais revenons sur les récents évènements...

« Hey enfoiré ! Tu as voulu me violer sous ta couverture hein ? Bakayaro !  Et j'vais t'apprendre à frapper quelqu'un de plus âgé que toi ! Mon katana va te faire ! »

Vas-y défonce le Musashi ! Il le mérite bien ! Ouais c'est ça dégaine ton katana et découpe le ce sale petit morveux ! Attends arrête toi, y a un ...

« PUTAIIIIIIIIIIIIIIIIIIN ! C'est quoi c'bordel !!!!!! »

Scorpion juste devant toi ... Ouais c'est ça décapite le, donne de violent coup dans l'sable pour t'épuiser encore plus et tomber dans les vapes une nouvelle fois. Bonne idée le génie ... T'es trop fort. Franchement j’applaudis.

Regardant son interlocuteur après cette courte parenthèse, il le regarde de haut en bas, la pointe de son arme à la hauteur de ses yeux.

« Merci petit. Sans toi, j'serais surement mort à l'heure qu'il est. ALors merci. Que puis-je faire pour toi ? »

Ca se voit que ta mère t'a apprit les bonnes manières. Le remercier après l'avoir insulter, c'est très classe. Franchement, j'applaudis une nouvelle fois, t'es vraiment un sketch...

Katana en l’air, il l’agite comme s’il veut que je l’attrape. Il est complètement fêlé ce type c’est certain. Je pourrais laisser ainsi, mais à ce moment-là, un truc m’intrigue. Oui je pourrais me barrer et le laisser à son sort, mais cette chose me retient. J’ai beau être un crétin, ne pas être super-intelligent et être le raté de service, je sais encore certaines choses. À s’entrainer plus que les autres, on comprend des phénomènes que seule l’expérience vous apporte. Ce type-là a beau faire le pitre, il n’est pas le moine qu’il prétend être. Ses mouvements au sabre sont bels et bien désordonnés, mais ce coup qu’il a donné dans le sable. Un geste fluide et agile, comprenant vitesse et précision. Pas le genre de chose que l’on apprend n’importe où et pour n’importe qui. Je ne sais pas qui t’est mec, ni d’où tu viens mais tu pues l’embrouille.

♥ C’est qu’un scorpion, il va ne pas te bouffer.

Voilà qu’il me met son cure-dent sous le bec. Je vais finir par croire qu’il veut me buter. Si c’est du fight qu’il veut, il ne va pas être déçu. Je suis un pauvre Génin et alors ? Je suis sûr d’être capable de défoncer Hayate-Sensei maintenant. Je suis devenu plus fort, beaucoup plus fort. Ouai, enfin plutôt un peu plus. C’est déjà pas mal. Un jour je deviendrais un ninja méga-fort et tous devront me respecter. Même toi, le gus inconnu. Un jour comme tous, je te mettrais ta raclée et tu me supplieras de te laisser en vie. Ok, je sors.

♥ Toi c’est sûr maintenant ... T’es spécial.

Je m’amuse à faire quelques pas vers l’horizon. Pas que j’ai envie de me barrer, il a l’air de s’être calmé. Mais je préfère prendre mes précautions. Un bon Shinobi, est un ninja qui reste toujours sur ses gardes. Presque inconsciemment, je resserre les bandages qui couvrent mes avant-bras. Méfiant, moi ? Qui ne le serait pas ?

♥ Si tu veux me faire plaisir, tu pourrais déjà me dire qu’est-ce qu’un gars comme toi fais ici. Je sais pas qui tu peux être mais une chose est sûre, tu n’es pas seulement un villageois paumé. N'est-ce pas ?

Je tourne autour de lui sans vraiment m’en rendre compte. Mes mains restent aux aguets, comme si chacune des particules de sable ici pouvait m’atteindre et me détruire en seul coup. Dois-je avoir peur de toi homme au sabre ? Dois-je m’inquiéter de te trouver en ces lieux ? Dois-je me préparer à te faire face ? Dois-je essayer d’interférer ? Réponds-moi ! Sans ça je suis perdu, pourtant tu n’as pas l’air d’un mauvais bougre.

♥ Dois-je craindre à la sécurité de ce désert inconnu ?

Ce gamin était spéciale et reconnaissait l'art de combattre dans mes mouvements. Ça se voyait à sa manière de regarder l'autre guignol entrain de massacrer cette pauvre bête au sol. Des mouvements fluides et agiles. Ce qui ne trompe pas chez les samourai. S'il continu comme ça, il se fera vite repérer et alors les troupes du pays du vent débarqueront. Et ça ne sera sans doute pas beau à voir. Musashi les tuera tous. En même temps, qui pète au vent, récolte la tempête... C'est pas ça le dicton ? Pas grave.

Il répète encore et toujours que le samourai est spéciale. Enfin spéciale du genre, gogole. Le mec qui n'a rien comprit à la vie, le genre de mec qui ne devrait même pas exister de par ces actes débiles au plus profond. Il le fit savoir d'un air médusé. Et le bougre qu'est Musashi continue ses anneries en se nettoyant les kapi avec son sabre, se débarrassant des bouts de scorpion qui lui coulaient au pied.

Il souhaite connaitre la présence de notre touffe nationale dans ce désert aride. Qu'est ce que ça peut lui foutre ? Un glandu perdu au beau milieu d'un désert ne dérange personne. Enfin apparemment si ...

« Bah à vrai dire ... j'observais de jeunes femmes dans les sources chaudes et les videurs m'ont poursuivis pour acte pervers. Bref, j'me suis enfuis, et j'ai atterris dans c'pays d'bougnoule. Tu veux savoir quoi d'autre ? »

Quoi ? Si Musashi peut faire trembler cette contrée ? Bien sûr que oui. Mais personne ne veut savoir qu'un taré dans son genre se trimbale dans les environs. Alors il allait lui dire la vérité.

« T'inquiète pas, j'ai rien d'un mec dangereux, je ne suis qu'un simple villageois, c'est juste que j'me débrouille avec les armes blanches un minimum tu vois ? Mais ta bourgade n'a pas à s'inquiéter petit... »

Ouais 'fin, il lui a mentit ...