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Localisation : L'Enfer
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    (0/170) Jûunin ▬ « Iwa »
Ayate Akito |  Sujet: Présentation de la Rose ღ 慊人 Mer 8 Jan - 1:40 | |
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Je me présente, je m'appelle ...
 | Prénom ▬ Akito
Nom ▬ Ayate
Âge ▬ Dix-huit
Sexe ▬ Féminin
Village ▬ Prison d'Iwa no kuni
Grade Demandé ▬ Jônin
Nindô ▬ « La liberté est faite pour tous.. Je veux que tout le monde hérite de cette liberté ainsi qu'une vengeance méritée. »
Affinités ▬ Raiton & Suiton
Spécialités ▬ Ninjutsu & Kenjutsu
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Description Physique
Dis Maman, pourquoi je ne suis pas un garçon ?
C’est vrai qu’étrangement, si j’avais eu le choix j’aurais préféré naître garçon. Un garçon c’est beau et fort. Tout le contraire de moi. J’ai beau toujours me la raconter, dire de moi que je suis magnifique, je n’en pense pas moins. Commençons alors le début des problèmes, je me sens déjà mal à l’aise rien que d’y penser :
Un fastidieux morceau de viande, objet de désir infini. Une silhouette élancée, née de la première rosée du matin, à la peau douce de bambin. Un fruit de la tentation exquis pour celui qui pourrait assouvir son fantasme. La jeune fille ne mesure pas moins d’un mètre soixante, ni plus ni moins, une taille adaptée à son poids non négligeable de quelque cinquantaine de kilos. Du reste ses autres mensurations sont un secret, et le lui demander vous attirerait des foudres de sermons du code du gentleman.
En tant qu’homme vous avez le choix de regarder en premier où vous voulez. Vous laisseriez vous d’abord tenter par ses joues légèrement rosies ainsi qu’à son fin visage aux courbes arrondies. Ces mirettes semblent pures, toujours innocentes. Semblant fondre en bouche pour peu qu’on s’attarde à les croiser pour s’y brûler. On dit que les yeux sont le reflet de l’âme. Ces écrins inestimables d’une rose pétante feraient jalouser les plus grands trésors de flibustier, menant à leur perte ces chasseurs de rêve et de beauté. Attisant ainsi à son paroxysme la lubie de soif de conquête, de ceux qui s’y plongent délibérément, pour en ressortir envoutés. Comme happés par le chant de la mer, le calme plat de cette houle qui ravit le cœur vous bercera. Le bord de l’iris lui est doux comme les vagues chargées d’écume qui se déposent sur la plage. Un teint plus seyant, une douce clarté aveuglante d’un doré brut. Ses deux améthystes ressortent d’autant plus grâce aux épais traits noirs de maquillage qui les recouvrent, ornées aussi d’un trait tombant à la verticale comme une cicatrice et ce, sur les deux yeux. Elle se livre bien naïvement à la spéculation de grossièretés sur sa personne, se trouvant alors beaucoup moins jolie qu’on le pourrait penser. Mais là où vous vous verrez frapper le plus fort c’est de sa charge mammaire conséquente. Deux merveilles de la nature valant bien leur pesant d’or, car oui cette poitrine même jeune est diablement opulente. Rebondie et brillante, elle attire irrémédiablement les regards affamés de chair fraîche, le plus pervers ne verra que cela au risque de l’exaspérer. Cependant ces formes se marient à merveille avec la totalité de son corps ne manquant ni de grâce, ni de volupté céleste. Un vrai cadeau de la nature.
Ce qui semble tout de même le plus remarquable chez la petite c’est sa robe, douce et bien peignée elle est aussi fraiche que l’herbe qui ruisselle près d’une cascade. D’une longueur conséquente, allant se terminer dans son lit au bas de son dos. Quelques une de ses mèches vont parfois se loger sur son front, pouvant alors tomber en masse devant ses yeux. Cette longue crinière est certainement ce qu’elle trouve de plus précieux. Du reste, des courbes bien fermes, la taille de guêpe ainsi que de des hanches soigneusement dessinées. Vient ensuite le code vestimentaire, certainement ce qu’il y a de plus spécifique à la jeune fille. D’un raffinement borné de la haute toiture, cette petite princesse de campagne reste simple. Avec tout de même une pointe d’excentricité et de goût pour sa mise en valeur. Quelques détails aguicheurs et disséminés comme son pendentif yin qu’elle porte souvent autour de son cou. Pour le corps, une tunique aux teintes roses. Elle aime marier les couleurs sur son corps pour en épouser cette harmonie fabuleuse. Pour les frêles bras de la fée, elle ne les couvre pas souvent et lorsqu’il fait froid, elle préfère n’enfiler qu’un simple gilet noir. Plus bas, l’on découvre une longue jupe sur la tunique, doublement brodée également, du nappage sombre du noir firmament où brillent de subtiles petites paillettes. On soupçonne d’ailleurs l’intéressée d’avoir enchantée ce bas ravissant. La nouvelle déclinaison du regard vers la terre vous vaudra un bon coup de balais au train. Là se dévoile une majesté pudique, le galbe des jambes à peine nu. Pour des sandales en cuir noir, il ne fallait pas s’attendre à de grands vestiges de la haute couture, car elle n’est pas une bourgeoise.
Description Psychique
Préparez-vous à ouvrir un dictionnaire pour comprendre tous ces joyaux qui constituent la jeune fille aux cheveux de couleur rose et au cœur rongé par le désir de vengeance. Dans le sens où sa bonté n’a d’égale qu’un extrême haut perché, dans les cieux. Un esprit rêveur avant tout, songeuse d’un monde de merveilles, comparable à une utopie. Elle adule toutes les créations du monde, comme un poète qui subjugué par un phénomène le contemple, elle s’en éprendrait pour peu qu’elle se dit en harmonie avec la nature. Mais gare à vous, ce n’est pas parce qu’elle donne une si jolie impression de son être qu’elle en est tout autant harmonieuse. La fillette cache derrière la beauté de son âme un vrai cœur de pierre, ravagé par la folie et les bêtises de son caractère resté enfantin. On pourrait presque que croire que cette gamine est dotée de deux personnalités totalement différentes suite à une enfance un peu délicate.
La première est très facilement reconnaissable, Akito à l’air un peu bête et joue l’imbécile sans le vouloir, elle a du mal à comprendre ce qu’on lui raconte et entre deux « Nihihi ! » expression qu’elle sort assez souvent comme un tic, elle pourra peut-être vous dire quelque chose d’intelligent, mais c’est rare ! La petite sort plus souvent des débilités aberrantes !
L’autre côté de sa personnalité est légèrement plus calme mais n’évitant toujours pas cet aspect un peu bête de sa personnalité. Paraissant alors un peu plus intelligente, elle sait élaborer des plans assez rapidement selon la situation, contrairement à son contraire et en accumule donc moins de défauts. Par moment elle a tendance à prendre les autres pour des idiots alors qu’elle n’en vaut pas plus. Elle peut s’énerver et en vouloir à quelqu’un pendant des siècles et siècles jusqu’à en oublier pourquoi elle est énervée.
Il est évident qu'à l'apparence, Akito ne donne pas spécialement envie de lui adresser la parole. De ses airs orgueilleux et nonchalants, elle a une personnalité assez particulière. Loin d'être respectueuse et abordant plutôt un caractère d'anarchiste, elle souhaite vivre comme elle l'entend, décidant d'elle-même ce qu'elle doit faire. En effet la jeune fille n'a pas réellement reçu d'éducation ce qui explique son côté rebelle. Ses parents lui ont bien entendu apprit les bases ainsi que l’académie et le reste, mais tout semble lui être rentré d'une oreille avant de ressortir par l'autre ! Elle ne respecte pas grand monde. Il lui arrive par moment de se laisser aller, oubliant parfois que les insultes n'ont pas leurs places dans ses propos. Elle est bien sûr hautaine, toujours à vouloir être la meilleure et la plus forte. C'est ainsi qu'il est difficile pour elle de recevoir des ordres, en revanche pour en donner elle est très douée ! A vrai dire, l'apparence semble être trompeuse, autant que son comportement par la même occasion. Semblant méprisante à l'aspect et un peu bête dans son caractère, la petite fillette cache bien son jeu. Elle est loin d'être l'imbécile qu'elle fait croire. Non, au contraire elle est même rusée et très stratégique. Aucun détail ne lui échappe, pas le moindre. Presque perfectionniste, elle est très observatrice et se souvient de chaque chose qu'il lui est arrivé ou que l'on lui a dit. Si quelque chose ne lui plait pas chez quelqu'un, elle lui fera savoir sans aucun gène, quitte à le menacer dès le premier écart. Oui elle est très hostile et nerveuse ce qui fait qu'elle s'emporte rapidement cette énergumène !
Par moment il lui arrive de ne rien dire, ça ne l'empêche pas de ne rien oublier. Sous son apparence de grande méchante, elle cache une profonde douleur qu'elle n'affiche jamais au grand jour. Il peut lui arriver de se cacher dans un coin pour se mettre à pleurer, pleurer un long moment, mais uniquement si elle sait qu'il n'y a personne. Sangloter pour lâcher l'angoisse qu'elle avait trop longtemps accumulée, ou bien pleurer de terreur suite à un combat, où beaucoup de sang aurait coulé. L'Ayate a bien une phobie, une terrible frayeur depuis toujours, celle de la vue du sang. Ironique n'est-ce pas, lorsqu'on est de ce qu'elle est, soit disant un monstre sanguinaire. Le sang, elle le ferait couler, oui, elle pourrait tuer pendant des heures et des heures, mais à peine rentrée ou mise à l'écart, elle sanglotera de terreur. Impossible pour elle de se mettre à pleurer devant les autres, que penseraient-ils tous d'elle, celle qui se fait passer pour la pire des tortionnaires, se mettre à pleurer comme une pauvre gamine à qui l'on aurait retiré sa minable sucette. Tous ces défauts mais aussi toutes ces qualités, forment ce qu’est Akito, même si tout cela parait ironique, la Rose n'en reste pas moins sombre et plutôt menaçante.
Akito n’est que sereine et calme d’apparence. Cependant elle est quelqu’un de froid et de distant avec les personnes qui ne sont pas du même rang qu’elle. Elle tente assez souvent de ne pas laisser transparaitre ses émotions même si elle en fait au final tout le contraire, s’attachant rapidement aux personnes. Malgré ces deux personnalités quelque peu différentes, la jeune fille garde quelque point commun quel que soit celle-ci. Comme par exemple, rompant alors tout l’élégance de son physique hors du commun, la demoiselle est immature comme pas deux. Elle insulte très souvent et possède quelques mimiques pas très élégantes pour une aussi jeune fille comme tirer la langue ou montrer son joli majeur. Enfin, mis à part ça, la petite rose n’est qu’une petite peste psychopathe qui éprouve un plaisir particulier à torturer ou encore manipuler les personnes, comme le ferait une enfant avec des vulgaires jouets. C’est ce qui la rend si particulièrement effrayante. Un réel contraste entre sa beauté et son lien étrange avec la mort. C’est la folie qui l’a rendu comme ça.
Il était une fois..
..Une rose qui n'avait pas d'épines.
✿ Des pleurs, des cris, de la joie. Un bébé est né. C'était un soir d'hiver, qu'est-ce qu'il faisait froid ce soir-là. Un homme et sa femme rentrait tout juste de mission au village, malheureusement ils ne purent arriver à temps pour la naissance de l’enfant, qui naquît entre Iwa et Yuki no kuni. Il neigeait à gros flocons et le vent soufflait fort. Un hiver comme on en avait jamais eu depuis longtemps. Elle était si belle, avec ses petits cheveux roses et soyeux ainsi que ses yeux pétillants de la même couleur que ses cheveux. Tellement jolie.. Ses parents l'ont tout de suite aimée et chérie plus que tout au monde, en même temps, impossible de ne pas craquer en voyant la minuscule petite chose qu'elle était. Si seulement la vie avait pu être si facile... Le jour de sa naissance, lorsque le couple était enfin arrivé au village, un des grands-parents de la jeune fille lui a offert un collier. Ce collier était plutôt court, noir et le pendentif qui y était accroché représentait le yin. Ce fin arrondie de couleur noire accompagné d'un petit rond blanc, ce collier est pour le moins étrange et encore aujourd'hui, elle le porte autour de son cou. En effet, cela ne réjouit pas tout le monde, un enfant encore frais et fragile, mais surtout, un enfant maudit et contaminé par le malheur comme la peste.
✿ Une légende raconte que depuis toujours le clan Ayate, l'une des nombreuses et petites familles vivant à Iwa, suite aux grandes guerres ninjas, fit appel aux dieux, par détresse et panique, qui acceptèrent de les aider en leur faisant crédit de 600 millions de pièce d'or à rembourser avant le délai prévu d'un an. Bien entendue, le clan Ayate n'ayant pas pût rembourser ce montant sous le délai donné fut maudit. L’on raconte aussi que c’est deux tigres qui sont venus annoncer au dirigeant du clan cette malédiction, un jour où celui-ci rentrait paisiblement chez lui. En chemin, les deux tigres apparurent devant lui, agitant de la patte pour l’attirer vers eux, lorsqu’il était enfin face aux deux fauves la foudre s’abattit sur lui, la malédiction avait attaqué. Pour cela, chaque duo, frères ou sœur naîtra maudit. Ces deux enfants symboliseront à eux deux, comme signe de malédiction, les déesses de la lune et du soleil, Tsukiyama et Taiyoumaru, représentées par l’image de deux tigres. L’un était blanc, l’autre couleur fauve, attendant encore aujourd'hui leur or. Pour les désigner, les deux élus, doivent porter dès leurs plus jeunes âges les pendentifs du Yin pour l'un et de Yang pour l'autre, dans le but de les reconnaître parmi le clan Ayate afin qu'ils puissent subir les injures du clan. Mais après tout, tout cela n'est qu'une légende, comme celle d’une sorcière.
✿ Le clan Ayate est petit, inoffensif pour le village, personne ne prend leur légende réellement au sérieux, sauf les membres même du clan. Quelques croyances pour ce clan qui ne doit pas dépasser un effectif d'une vingtaine de personne. Les parents d'Akito sont Ryu et Hanabi, deux ninjas reconnus de leur village pour leurs courages hors pair lors d'une mission d'infiltration. Cette mission était d'une importance cruciale pour le village et malgré la naissance de leur fille ce jour-là, ils n'ont pas abandonné et sont arrivés saufs au village. Ryu est le nom de son père, un grand monsieur aux cheveux noirs, le seul de la famille d'ailleurs. C'était quelqu'un de très juste et surtout très hostile. Avec un comportement comme le sien, il dirigeait facilement la famille et c'était bien lui le haut-placé. Un ninja puissant, comme son rang l'indiquait. Une unité forte pour Iwa. Il détestait les menteurs et surtout les personnes excentriques, comme ce que sa fille était, pas étonnant qu'il s'en prenait aussi souvent à elle. Malgré son apparence menaçante et sa colère, c'était un homme romantique qui a rapidement trouvé une femme, celle qui sera la sienne jusqu'à la fin de ses jours et aussi la mère de ses enfants. Ryu détestait sa fille, pour lui, celle-ci n'était qu'une erreur dite, de la nature. Quant à Hanabi, la mère d'Akihito, mais aussi la tendre femme de Ryu, elle était douce et surtout d'un tempérament très calme. Ses cheveux étaient longs et légèrement bouclées, d'un noir corbeau se terminant avec des jolies fines mèches de couleurs roses. Elle n'était pas très grande, mais pas petite non plus. Il était très rare de la voir s'énerver, c'était assez étonnant lorsqu'elle s'engueulait avec sa fille, elle gueulait assez fort alors qu'elle ne le faisait jamais. Ce n'était pas de la haine qu'elle exprimait contre sa fille, mais de la peur, Hanabi avait peur d'Akito. En effet, elle avait raison d'avoir peur de sa fille.
✿ A cette époque-là, elle était encore une gentille jeune fille, innocente et libre comme l'air, un vrai modèle. Qu'est-ce qu'elle donnait envie cette petite gamine, courant chaque jour auprès de son grand-frère. C’était vraiment un grand-frère protecteur, peut-être même un peu trop. Kyo est certainement la personne à qui elle tenait le plus dans sa famille. Après avoir été longuement rejetée par ses parents, elle devait se rattacher à quelqu’un d’autre pour ne pas sombrer dans la solitude et l’abandon de ses parents. Kyo est un grand garçon, plutôt mignon. Il possède des cheveux de couleurs orangé, mi- long, disposés énormément en bataille sur son visage, c’est certainement ce qui fait son charme. Son caractère est simple à décrire, car si Akito tient autant à lui c’est tout d’abord parce qu’il est gentil et très serviable, mais aussi très attentionné, surtout avec sa petite sœur aux cheveux roses, c'était normal, il l'aimait plus que tout au monde et le lui montrer sans-arrêt. Il a subitement changé de comportement après l'accident, ce qui n'est pas étonnant. Il lui empêchait de voir n'importe qui, n'importe quand. Gamine, elle était amie avec un jeune garçon à peine plus vieux qu'elle, il s'appelait Akatemi. Ce n'était qu'en fuguant de la maison, qu'elle pouvait se permettre de le voir, Kyo lui interdisait strictement car il était de ce qu'on appelle, basse classe. Ils avaient pas mal de principe, ces Ayate. Lui et sa famille n’était que de passage à Iwa, c’est pourquoi elle ne l’a plus jamais revu depuis. D’après les dossiers, la famille semblerait avoir un autre enfant après Akito, elle s’appellerait Katsumi et aurait les cheveux de la même couleur que sa sœur. Son âge tournerait autour de 10 ans et semblerait avoir disparu elle aussi après l’accident, certainement emporté avec Kyo pour être sauvé de la fureur de sa sœur. Elle est petite et porterait deux couettes, s’habille en tenue traditionnelle. Akito ne semblerait pas connaitre son existence car ses parents lui auraient cachés par sécurité.
✿ Mis à part cela, Akito voulait faire la fierté de ce clan en devenant l'une des meilleurs ninjas du clan Ayate, pour essayer d'attirer leurs acclamations, afin de leur faire oublier cette maudite légende. Mais c'était sans compter que le clan tout entier ne pouvait pas la voir. Cette couleur particulière de cheveux et ce collier autour de son cou tout frêle, faisait d'elle une cible parfaite pour quiconque ayant passé une sale journée. Depuis tout à l’heure l’on parle d’accident et de verbe conjugué au passé.. C’est normal, chaque membre du clan Ayate à subit un sort plutôt funeste. Mais ce n’est pas encore le moment d’en parler.
Jour 1
Il fait froid et humide. Vivre en cellule n'est pas quelque chose d'agréable je dois dire. Je ne supporte plus me sentir sale ou encore sentir mauvais.. Mes voisins ne parlent pas beaucoup et la sécurité des cellules ont fait que je me suis brûlée plus d'une fois sur l'un des barreaux. Cela fait peu de temps que l'on a retiré mes liens, je me décide alors à écrire dans un livre que j'ai pris avec.. Déjà que je n'avais pas le droit à énormément d'affaire. Le strict minimum contenait ce bouquin vierge. J'ai bien l'intention d'écrire dedans maintenant.. Ça va certainement m'aider à tuer le temps.. Surtout que je ne suis pas prête de sortir. D'ailleurs, ça fait une semaine que je suis rentrée Journal, je t'avouerais que je ne savais pas comment t'appeler donc ce sera.. Journal, tout simplement. Pour se faire.. Je vais te compter mon histoire. Ça te dit ? On va passer le début, ce n'est pas intéressant ! Allez.. Accroche-toi.
En naissant, je me souviens que ma mère avait remarqué une tâche de naissance dans le bas de mon dos. Une tâche de naissance, rien de plus normal vous me direz, mais beaucoup affirmer que celle-ci n'étais qu'autre que la marque de Tsukiyama, déesse de la lune, marqué le long de mon dos pour rappeler la fameuse malédiction. Pour moi elle ne représentait pas grand-chose à part un simple tâche de naissance, c'est seulement plus tard que je compris réellement son utilité. En effet, jusqu'à mes onze ans, j'étais chaque jour insultée sans arrêt par mes parents et les autres de ma famille qui vivait encore parmi nous. Le seul qui ne m'insultait jamais était Kyo, mon grand-frère, au contraire, il était tout le temps gentil avec moi, il m'aimait réellement, en tout cas c'est ce qu'il me faisait comprendre en agissant de cette façon. Mon village était bien loin de l'académie. Ce qui me forçait à traverser le village à chaque fois que je devais me rendre à l'école. Ça ne me dérangeait pas, une fois quittée le clan je n'avais plus cette misérable impression d'être détestée. Je saluais tous ceux que je croisais en souriant et par moment, j'allais chercher mes camarades. L'académie n'était rien comparée à ce maudit espacé réservé aux Ayate, délimité par des panneaux en bois. J'avais beaucoup d'amis, même si la couleur de mes cheveux les rendait tous un peu perplexe. Ce n'était pas tous les jours que l'on croisait une fille à la crinière rose. Le village lui-même ne semblait pas vraiment nous apprécier.. A part Papa et Maman. Ils étaient des ninjas si important que s'il ne s'appelait pas tous les deux Ayate, ils auraient une place bien plus importante auprès du Tsuchikage. Enfin, je m'en fichais pas mal de mes parents et de leurs niveaux. Ce qui était le plus important, c'était de devenir une ninja puissante, pour qu'un jour on puisse cesser de m'insulter.. Ma naïveté m'avait conduit à haïr chaque jour de plus en plus ma famille, souhaitant plus que tous, leurs morts. J'étais loin de m'imaginer qu'un jour, tout allait réellement se produire. Mais.. Ce n'est pas encore le moment d'en parler.
Je venais tout juste de rentrer à l’académie Journal, c’était quelque chose d’excitant pour moi, se faire des amis, apprendre à devenir un ninja.. C’est loin de ce que je suis maintenant en effet. Je me sentais tellement bien là-bas, et pourtant, ils n’allaient pas de râler pour sécher les cours. Je voyais pas pourquoi il n’aimait pas l’école, c’est pourtant agréable d’y être.. On y apprend, on est bien, on rigole.. Les professeurs sont gentils avec nous.
Jour 2
Je me souviens.. Un jour en me rendant à l'académie, j'ai cru apercevoir le Tsuchikage dans les rues du village. Ça n'avait rien d'étonnant tu peux me dire journal.. Mais cela m'avait tellement étonné que j'étais curieuse à l'idée de le suivre. En toute discrétion, sur la pointe des pieds, me faufilant dans les rares buissons que l'on pouvait trouver sur cette terre sèche. Bien entendu il me remarqua et en rigolant il me demandait ce que je faisais là. Comment lui expliquer que ce n'était que la curiosité qui m'avait poussé à le suivre, il ne me croyait pas.. Mais ça suffisait à le faire changer de sujet. Je ne sais plus dans quelle condition ça c'était passé, il m'avait demandé de le suivre afin que l'on discute un peu. « Ta belle chevelure rose ne passe pas inaperçue, jeune fille.. Je sais très bien que tu es. Tu es Akito Ayate ? » Je t'assure, je n'avais rien fait encore pour me faire connaitre ! J'avais simplement des cheveux uniques. Et même si le clan Ayate n'était pas réellement connu, car ils sortaient rarement, il se souvenait parfaitement d'avoir croisé une ou deux fois ces cheveux-là. Je rougissais, je me souviens, le Tsuchikage en personne me faisait des compliments sur ma chevelure. Il y avait de quoi là faire énormément de jaloux.. Être kage ne m'intéresse pas. Tout ce que je veux c'est me venger de cette famille.. Je pensais tellement fort qu'il posait une main sur mon épaule, je me souviens. Sa poigne était forte malgré sa petite taille. C'était quelqu'un de fort et je le respectais. « La mort ne résous rien, tout comme la vengeance.. Sache-le. » Je ne me souviens pourtant pas avoir parlé de ce genre de choses. Il est partit sans rien dire de plus, il souriait juste un peu. Et moi, je restais là sans bouger. A vrai dire, je ne savais même pas comment réagir à ce qu'il venait de se passer. Ce qui me sortait de mes esprits était une furie rouge qui passait à côté de moi, me bousculant de l'épaule avant de me râler dessus.
« Bouge-toi, moucheron Rose ! T’es dans le chemin ! »
« T’as dit quoi là ?.. Tu m’as appelé comment ? »
« Moucheron rose ! »
Il avait tiré la langue je m'en souviens.. C'était le début d'une grande bataille entre ce gamin et moi. Pour qui se prenait-il à se foutre de mes cheveux ? Les siens étaient rouges, c'est normal peut être ça ? Oh, ça avait duré toute l'après-midi, résultat je n'étais pas allée à l'académie et lui non plus je suppose. Après des roulades dans la boue et des tirages de cheveux, nous étions affalés l'un à côté de l'autre en riant. Avant qu'il ne se lève et parte sans rien dire de plus. Je n'ai même pas eu le temps de demander son prénom. Quant à moi, il fallait que je rentre.. J'allais me faire tuer pour le kimono que je venais de salir. J'avais de plus en plus hâte de grandir. Kyo, mon grand-frère, m'avait promis qu'une fois que je serais promus genin il m'offrirait un énorme cadeau ! Un katana ! Il l'avait appelé Sengoku et possédait deux lames. J'étais souvent fascinée à l'idée de me battre en tenant cette arme.. Mais pour l'instant je n'avais pas l'âge de pouvoir le posséder.
C’est un sacre chapitre de mon histoire que je viens de passer là, Journal.. Mais ce n’est pas le plus important. Non.. La suite devient réellement croustillante, mais là je vais me coucher. Je commence à ressentir les effets de la fatigue. Il est encore tôt, mais malheureusement l’ennuie me pousse à fermer les yeux assez tôt. Je te souhaite une bonne nuit journal et à demain.
• Les années passaient une à une, Akito et d'autres jeunes de son âge obtinrent leurs diplômes de genin à l'académie. Elle fut donc assimilée à une. L'ambiance dans l'équipe n'était pas géniale, mais l'entente était suffisante pour que les jeunes ninjas réussissent les différentes missions auxquelles ils étaient assimilés. L'enfance douloureuse de la jeune fille était presque effacée, l'amitié qu'elle avait su souder avec ses amis avait presque remplacée les rejets qu'elle subissait de la part de sa famille. Même si chaque soir, en rentrant, le même scénario se répétait sans cesse, l'indifférence avait réussie à prendre part dans le quotidien de la jeune fille. Mais tout cela n'était que bien trop beau. Inutile de se dire qu'une histoire qui débute aussi mal que celle-ci, n'a pas pu se résoudre aussi facilement.
Jour 3
« Shin.. Shin aide-moi ! »
Ce qui va suivre semble être le passage le plus important de mon histoire. C’est ce qui explique pourquoi je suis aujourd’hui enfermée et pourquoi je ne peux résumer mes journées qu’à écrire dans un journal. Ce n’est pas pratique de devoir l’expliquer de façon écrite.. Mais j’espère pouvoir, à travers un peu d’encre, faire ressentir ce qu’il s’est réellement passé.
• Elle retirait ses chaussures et rentrait chez elle, ses parents n'étaient visiblement pas présents dans la maison. Partout, la fille fouillait la bâtisse de part et d'autres, personne n'était là, pas même son frère. A peine retirée qu'elle enfilait à nouveau ses chaussures pour ressortir dans le quartier Ayate du village de Konoha, cherchant à droite et à gauche le moindre signe de vie : il n'y avait apparemment personne.
C'était quelques jours après avoir fêté mes dix-huit ans, je courais dans l'allée principale de notre petit village en rentrant de l'école, mais il n'y avait aucun signe d'activité. J'étais arrivée à un stade où je n'en pouvais plus de plus personne. Dix-huit ans.. Dix-huit années que je supportais les insultes et les injures. Personne n'était sans les rues, les maisons semblaient vide de dehors, pas de lumière, plus personne n'était là. C'était décourageant à vrai dire, moi qui pensait que ce soir je pourrais agir. Durant les dernières années de ma vie, je réussissais dans tout ce que je faisais et même l'examen Chunnin n'avait été qu'une simple épreuve à mes yeux. J'étais devenue une ninja assez douée, assez douée à mes yeux pour enfin pouvoir me venger.. Quitter ce village par la même occasion. De toute façon, il était hors de question de rester, pas après tout ça. Comment le pourrais-je ?.. Personne ne m'autoriserait à rester après ça, pas même le Tsuchikage. Je ne me souviens plus exactement de ce qu'il s'est passé car mon corps était animé par une folie étrange, l'on ne pouvait lire sur mon visage que la rage et la colère. Le blanc de mes yeux paraissaient rouge de colère.. Ils s'étaient tous regroupé devant le temple. Comme s'ils se doutaient tous de ce qu'il allait se passer. Mes pas étaient lourds, je trainais mes pieds sur le sol en serrant mes poings. Tous se retournèrent avec ce regard, le même depuis ma naissance. Pourquoi étaient-ils tous rassemblés ? C'est simple, ils étaient armés de la tête en pied et ils avaient tous l'intention d'en finir avec moi ce soir.. Comme moi qui voulait en finir avec eux..
Un élan de colère me pris, je fonçais dans le tas. J'étais une imbécile finis de m'en prendre de cette façon car je me pris plusieurs armes dans la peau. Que ce soit un simple couteau de cuisine dans l'épaule, jusqu'aux kunais de mes parents dans les jambes. Rien pour autant ne m'arrêtait. Je me battais avec l'élément foudre que j'avais appris à maitriser mais aussi le katana que mon frère m'avait offert lors de mon passage genin, il avait tenu sa promesse en m'offrant une arme comme celle-ci, malgré la dangerosité dont elle faisait part. Il me fallut tout de même dix bonnes minutes.. Papa, Maman et tous les autres étaient morts, sauf Kyo, je n'ai pas trouvé la moindre trace de Kyo. Il avait sûrement dû fuir à partir du moment où il avait senti la menace. Ça ne m'étonne pas de lui et puis de toute façon.. Je n'avais pas l'intention de le tuer. Certain ne s'étaient pas défendus.. Papa et Maman n'ont pas donné beaucoup d'eux-mêmes non plus, pourtant ils étaient des ninjas redoutables. Je ne pourrais pas décrire ce que je ressentais à ce moment, c'était un sentiment spécial. Je n'étais pas triste, non, je n'avais pas envie de pleurer, si, la disparition de Kyo. Étrangement, j'étais même heureuse qu'ils soient tous morts, comme si quelqu'un avait entendu les appels à l'aide d'une petite enfant. Avec un peu de recul et de raison, je réalisais l'ampleur du problème : Le clan était mort, j'étais seule. Je me suis souvenue de ce que disais le Tsuchikage.. Il allait être déçu de mon comportement. Pour l'instant le plus important était de fuir.
Un simple souffle et ils étaient déjà là, les autorités du village avaient déjà envahi le village. C’était l’heure de commencer un combat digne de ce nom. Un énorme dragon d’eau jaillit de la fontaine centrale du village, une technique simple mais efficace. Cette masse d’eau s’écroula sur les autres de façon à les éparpiller un peu. Je repris bien mon arme en main et je courrais vers eux, frottant les métaux. Mais ils étaient bien trop nombreux pour moi et c’était perdu d’avance, je me fis avoir. Ils étaient trois à me tenir de part et d’autre, m’immobilisant et me désarmant par la même occasion. Mon katana se plantait dans le sol un peu plus loin tandis que je ne pouvais plus utiliser aucune de mes techniques. Je me débattais tant bien que mal, secouant mes bras dans tous les sens malgré le manque de force qui se faisait ressentir. Mon corps était de plus en plus faible, la seule chose dont je me souviens c’est d’avoir crié après avoir croisé une longue chevelure rouge. Shin.. Je ne savais pas d’où je connaissais ce prénom, ni pourquoi je l’appelais. Mais j’avais réellement besoin de lui.
« Shin.. Shin aide-moi ! »
Il se retourna et c’était le noir complet. Quelqu’un m’avait assommé et je me souviens avoir écrasé le sol de la façon la plus pitoyable qu’il pouvait y avoir. Au final, j’avais énormément de blessures aux deux bras et ma nuque me faisait un mal de chien lorsque je me suis réveillée. Sinon, je m’en sortais pas trop mal, j’aurais pu y perdre une jambe, un œil ou une connerie dans ce genre.
Jour 4
C'est assez grandiose comme histoire, tu ne trouves pas ? Moi à force, je m'y suis fait et ça ne m'étonne pas d'y repenser ! Parce que.. Je me demande ce que Shin fait et pourquoi il se trouvait là le soir de l'assassinat. Je n'avais pas revu sa tête depuis notre baston gamine. Sacré gars c'lui là..
• L'assassinat entier du clan Ayate ce soir de 15 janvier fit le tour du village et réveilla les soupçons sur la jeune Ayate. Pourtant personne dans le village ne voulait annoncer la nouvelle au grand jour. La jeune fille aux cheveux roses fut emprisonnée dans l'une des cellules les plus sécurisés du village d'Iwa. Bien sûr, elle était gardée par cinq personnes qui s'échangèrent à tour de rôle.
Me voilà aujourd'hui dans cette cellule.. Je ne sais même pas ce que j'y fais. J'ai tué mon clan pour ce qu'il me faisait, n'est-ce pas aussi un crime que harceler une enfant ? La persécuter, lui faire regretter de vivre ? Je n'avais pas le droit de me plaindre, mes ainées étaient respectées de par le village, qui allait croire une jeune gamine comme moi. On m'avait jeté là comme une pourriture recherchée depuis des années entières. J'ai assassiné mon clan certes, mais en rien je ne regrette l'acte irréparable que j'ai fait. Les visites sont interdites et de toute façon, je ne vois pas qui pourrait me rendre visite. A part le Tsuchikage, personne n'est venu me voir. Ah le Tsuchikage, sacré Onoki. Il avait l'air drôlement déçu en atterrissant devant les barreaux. Mais je ne pouvais pas lui parler, j'avais honte de ce que j'avais fait, je veux dire.. De l'avoir trahi, enfin, sa confiance. Je me comprends. Il m'avait fait un sacré sermon en plus, de quoi m'en faire presque pleurer, si je n'étais pas cette créature sans coeur qui retire la vie des gens sans aucune forme de pitié. Il est repartit tout aussi déçu qu'en arrivant parce qu'il n'avait pas réussi à me faire parler, ni me faire regretter. Ce pauvre vieux, si jamais il savait ce que je ressentais je ne pense pas qu'il dirait la même chose. Enfin, je ne peux pas lui en vouloir d'être comme ça. Je dois trouver un moyen de sortir de cette cellule au plus vite.. Je n'ai pas l'intention de pourrir ici dans la prison d'Iwa no kuni. Non merci.
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