TEST RP

Le vent. La neige. Faut dire qu’au pays du Fer, pas de temps paradisiaque. C’était même glacial. Ce temps quasi permanent, c’était chiant. Vraiment chiant. Mais on s’y habituait. Enfin, certains s’y habituaient. Pour ma part, je tiens plutôt bien le froid. Enfin ce n’est pas le sujet, n’est-ce pas ? Depuis que j’avais été écarté du siège de leader par ma propre famille, j’étais parti en quête de vérité. Ma propre famille. Celle que je chérissais. Celle qui me donnait la force de devenir fort m’avait trahi. Pourquoi ? Je leur en voulais tellement. Mais je voulais vraiment savoir. Mais en attendant, j’étais quelque part à l’ouest de la Montagne des Trois Loups, à la recherche du refuge de quelqu’un. J’étais maintenant non loin du refuge d’un homme, légendaire. Un Samouraï légendaire, dont on ne connaissait pas vraiment l’apparence (enfin plus dont on n’avait plus vu depuis longtemps) et qui était un de ces reliques du temps qui s’était exilé à l’abri du monde extérieur. Je marchais, marchais, marchais. C’était plutôt long. Il faut dire qu’il s’était vraiment bien caché, le bougre. Et ça commençait sérieusement à m’énerver ! M’enfin, ce n’était pas si grave que ça, pour le moment. Bref, après quelques temps à marcher (enfin je marchais et je m’énervais de temps en temps), j’avais enfin trouvé le refuge du vieux sage.

Autant dire que ce n’était pas une journée très agréable. Et ce n’était pas prêt de s’arranger vu ce qui allait se passer. Arrivé au refuge, je me décidai donc à toquer à la porte. À vrai dire, je n’avais qu’une seule envie. Me venger, en devenant plus fort et donc, en se faisant entraîner par ce vieil ermite. Mais on peut dire que je m’étais pris un énorme et magistral vent de sa part. J’étais crevé, énervé par le chemin et même si je tenais bien le froid, je le ressentais quand même. Je toquai une nouvelle fois, mais toujours rien... C’est qu’il se fichait de moi, ce vieil imbécile ! Je ne lui permets pas de me faire ça. Et j’allais me venger, même si cela n’allait pas vraiment lui faire du mal, mais bon, tant que j’assouvis mes désirs de vengeance, bah ça me suffit ! Donc après avoir toqué une troisième fois, je me décidai enfin à ouvrir cette porte par la force. Je dégainai alors mon katana, seul arme que j’avais prise, et je tranchai alors la porte en trois coups...

Porté éclaté, poursuite d’un vieux et vieux qui sort par la porte arrière. Un résumé court de ce qui s’était passé. [...]

Bon je vous ai sauté le moment où je cherchais le vieux Samouraï dans sa maison et où je le forçai à sortir par la porte arrière de sa maison. Et à l’arrière de sa maison se trouvait un terrain d’entraînement vide qui était idéal pour... Le combat pardi ! Parce que si j’étais venu ici, c’était non seulement pour trouver une réponse, mais également pour être entraîné. Je regardais le vieil homme avec un grand sourire démoniaque, était sur de ma victoire. Bah ouais, je le sous-estimais. Et alors ? Bref, toujours en le regardant, je lui tins à peu près ce langage. « Eh le vieillard ! Si tu ne veux pas être blessé, j’te conseille d’abandonner ! ». Mais mon adversaire ne me répondait pas, il était silencieux et ne fait que sortir lentement son long sabre de son fourreau. Est-ce qu’il me sous-estimait ? J’allais lui montrer de que j’étais capable ! Mon sabre étant déjà dégainé, je ne pris que quelques secondes pour le saluer comme le ferait un samouraï honnête avant de foncer sur lui, katana tenu à une main comme d’habitude. D’un seul coup, je sautai et je fonçai sur lui toujours en souriant. C’était un peu incompréhensible de ma part, certes mais je savais que j’allais gagner. Je donnai un coup d’épée violent en direction du vieillard mais celui-ci esquiva avec une grande facilité. Et je peux vous dire que je me suis vautré lamentablement au sol. Putain. Qu’est-ce qu’il était chiant ce vieillard ! Pas possible, il venait de m’humilier, comme ça... Moi... Meilleur samouraï de mon village, qui dominait et surpassait son père quasiment sans problème... Ridiculisé par un vieillard sénile ! Je ne lui permettais pas de me faire ça... à moi !

« Enfoiré !... Je vais te montrer de que je suis capable ! » C’est ce que je lui avais balancé dans la tronche. Vraiment, j’étais en colère contre ce gars ! Donc, je me relevai en ramassant mon sabre, qui était parti un peu plus loin quand j’étais parti embrasser le sol. Quel con je suis quand même... Bref, pendant ce temps, le vieillard ne disait rien ; il n’avait pas dit un mot entre le moment où je suis entré dans son refuge et ce moment présent. Assez étrange, n’est-ce pas ? Et là, il se passa un truc invraisemblable. Il rengaina son sabre et repartit chez lui, toujours sans avoir prononcé le moindre mot. MAIS C’EST QU’IL SE FOUTAIT VRAIMENT DE MOI, CE VIEUX ? Je me dépêchais de me relever avant d’entamer une course en direction du samouraï. Même si je l’attaquais de dos, je m’en fichais ! Il fallait que je me venge à tout prix de l’affront que je venais de me prendre. Mais encore une fois, il esquiva. Mais c’est qu’il me prenait pour un con ! J’avais prévu ça depuis que je m’étais relevé. Pendant que je fonçais en direction du mur de la maison (puisque le vieux rentrait chez lui avant que je ne l’attaque), je fis un bond impressionnant et j’utilisai le mur afin de me propulser en direction du samouraï dit « légendaire ».  Et cette fois, il s’arrêta. « Je t’ai eu, le vieux ! » m’écriais-je en pointant mon épée en sa direction. Il se retourna d’un seul coup et ne dit qu’une seule phrase. « Tu as perdu. » Ces trois mots qu’il venait de dire, c’est moi qui devrais les dire ! Et d’un seul coup, il contra mon coup avec mon sabre, qui était, je tiens à le rappeler, toujours dans son fourreau. Il dévia ensuite mon sabre et me le fit lâcher. Il m’avait désarmé. Je ne pouvais plus rien faire. J’étais complètement vaincu. Je n’en revenais pas... Ce vieux schnock m’avait battu à plate couture.  Le battement de mon cœur s’était accéléré. Je ne savais plus où j’en étais. Faut dire que cela faisait longtemps que je n’avais pas vaincu. Allait-il en finir avec moi ? Tout ce qu’il fit après ça, c’est rentré chez lui. Il m’avait complètement humilié.

« Merde, merde ! » m’exclamai-je avec de tomber parterre. C’était un fait. J’étais vraiment faible. Mais cette défaite m’avait apprise quelque chose. On trouve toujours quelqu’un de plus fort que soit. Mais elle m’avait aussi apprise une chose. Il fallait que je devienne plus fort que ce vieillard si je voulais pouvoir trouver une réponse à mes questions. Quelques minutes plus tard de réflexion, je me relevai donc et j’entrai dans la maison du vieux samurai. Je courus ensuite en direction de sa chambre. J’y entrai et dis avec un grand sourire démoniaque : « Oh le vieux ! Je te jure qu’un jour, je te battrais à plate couture ! Mais si je mets plusieurs années, j’y arriverai ! Ne crois pas qu’en me battant cent fois, tu ébranleras ma détermination. Mais fait attention à toi, une fois que je t’aurai surpassé, j’en finirai avec toi, ne l’oublies surtout pas ! ». Je partis ensuite rechercher mon katana, sans regarder le visage de son interlocuteur. Mon entraînement allait être vraiment très intense, vu le fossé qui nous séparait, lui et moi, enfin pour l’instant...